Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du diplôme d' Ingénieur Industriel

RESUME

Le travail intitulé : "CONTRIBUTION A L'ETUDE DE L'IMPORTANCE SOCIO-ECONOMIQUE DES NOUVELLES VARIETES DE MANIOC EN PROVINCE KARUSI : Cas de la commune BUHIGA" était de comparer la situation sur le rendement du manioc avant et après la diffusion de nouvelles variétés de manioc.

Pour mener à bien cette étude, une approche bibliographique nous a permis d'acquérir des informations en rapport avec cette culture. Pour compléter ces informations, une pré-enquête a été organisée laquelle visait les responsables de la DPAE, certains chefs des groupements agricoles ainsi que certains représentants des ménages. Aussi, une décente a été organisée à l'avance pour la reconnaissance de la zone et le constat par mes propres yeux de la réalité sur terrain concernant cette culture. Après, nous sommes lancés à l'enquête proprement dite où nous avons choisi dix collines sur trente collines qui composent la commune Buhiga constituant ma zone de travail. Nous avons choisi douze ménages par colline soit un échantillon d'une taille de cent vingt personnes (120).

Les résultats m'ont montré que 57,67 % des interviewés savent lire et écrire ; 70,83 % des représentants des ménages interrogés ont acquis les terres agricoles par héritage. Concernant la place du manioc dans les exploitations agricoles de la zone, 30,84 % le place en première position. Quant aux formes sous lesquelles il est consommé, les résultats font constater que 85,833 % des individus interrogés le consomment sous forme de pâte chaude. Le manioc est vendu sous plusieurs formes mais nous avons constaté qu'il est généralement vendu sous forme de cossettes (70 %). La majorité des agriculteurs interrogés utilisent généralement de recettes tirées de la vente des produits issus du manioc dans l'achat de produits de première nécessité (56,57%), l'achat du petit bétail (13,15%) et la scolarisation des enfants (9,21%).

En réalité, tous les agriculteurs interviewés affirment que les nouvelles boutures sont plus performantes que les anciennes car elles ont contribué à l'augmentation du rendement du manioc de 2260.5 T à 4621.6 T.

Par ailleurs, ces agriculteurs se lamentent du fait qu'ils n'ont pas eu suffisamment accès à ces dernières ; d'où un appel vibrant est lancé à tous les intervenants dans ce domaine en vue de revoir la diffusion de ces boutures.