Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l'obtention du diplôme d'Ingénieur Industriel

RESUME

L'agriculture joue un rôle déterminant non seulement en tant qu'activité économique productrice de miel mais aussi en tant que facteur de développement rural. Le présent travail intitulé "Etude de compétitivité et de rentabilité des produits apicoles autour du Parc National de la Kibira" contribué à déterminer la part des produits apicoles dans les revenus et activités des ménages ruraux. Globalement, le présent travail analyse la compétitivité et rentabilité des produits apicoles dans les revenus des ménages ruraux. Spécifiquement, ce travail identifie les différentes sources de revenus des populations voisines de la Kibira, les différentes activités menées par les ménages voisins du Parc National de la Kibira et consiste à analyser la part des produits apicoles dans les revenus et activités des ménages autour de la Kibira. L'étude a été faite dans la commune MURUTA dans les zones frontalières du parc. Nous avons été guidés par 4 hypothèses : Les sources de revenu des ménages ruraux sont très diversifiées, l'exploitation des produits apicoles constitue l'une des principales activités dans les ménages voisins du Parc National de la Kibira, la filière apicole est l'une des principales sources de revenus de ménages voisins du Parc National de la Kibira, les produits agricoles sont rentables. Les résultats trouvés montrent que l'apiculture a une place importante parmi les autres activités agricoles, 37,9% des apiculteurs enquêtés font l'apiculture comme activité principale. Les produits apicoles constituent une source de revenu important pour les ménages des apiculteurs, ils représentent 43,2% au revenu global. L'apiculture demande un minimum de dépenses oit 1.110.000 Fbu pour un rocher de 93 ruches et le bénéfice remarqué encourage les apiculteurs soit 3.080.000 Fbu, le seul produit vendu est le miel. Le pollen et le venin sont inconnus et non exploités suite au manque d'informations sur leurs existences alors que la cire et la propolis sont connues mais faiblement exploitées.