Contribution à l'étude du niveau d'application des techniques agricoles de l'ISABU dans le monde rural pour les cultures de pomme de terre, de maîs, du Blé et du haricot
Published by : Université du Burundi, Institut Supérieur d'Agriculture (Gitega) Physical details: X-55 f. 30 cm. Year: 2016Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du diplôme d'Ingénieur Industriel
RESUME
Notre travail intitulé : "CONTRIBUTION A L'ETUDE DU NIVEAU D'APPLICATION DES TECHNIQUES AGRICOLES DE L'ISABU DANS LE MONDE RURAL POUR LES CULTURES DE POMME DE TERRE, DE MAÏS, DE BLE ET DU HARICOT : CAS DE LA COMMUNE KAYOKWE EN PROVINCE MWARO avait pour objectif de voir l'état d'avancement dans la mise en application des technologies développées par l'ISABU dans les exploitations agricoles du milieu rural burundais.
Pour atteindre notre objectif, nous avons mené une enquête par un questionnaire auprès de 60 ménages choisis comme échantillon et l'entretien avec les agriculteurs ainsi qu'avec les chefs des programmes et techniciens de l'ISABU. Nous avons mené une enquête sur 5 exploitants agricoles pour chaque colline que nous avons choisis au hasard, dans 12 collines sur 23 que compte la commune Kayokwe.
Les résultats de notre travail prouvent que 90 % des enquêtés vivent de l'agriculture et de l'elevage. Ces résultats montrent que l'enquêté le plus proche de l'ISABU vit à 2 km et celui éloigné à 18 km. La minorité des exploitants (6%) utilise les semences de l'ISABU et les autres (94%) utilisent les semences d'ailleurs. La minorité des exploitants (35%) labourent leurs terrains dans un sens contraire à la pente du terrain et 65% ne savent pas l'importance de cette technique agricole.
Nous avons constaté également que 70% des enquêtés luttent contre l'érosion hydrique et les autres n'en font pas. Notre travail montre également que 25% des enquêtés sont moyennement satisfaits du rendement à la récolte. La moitié des enquêtés n'ont pas d'encadrement dans l'application des bonnes techniques de l'ISABU ou autres organismes oeuvrant dans le domaine agricole. Enfin, nous avons remarqué qu'au niveau de l'encadrement dans l'application des techniques culturales, 6% reçoivent la visite du moniteur agricole une fois par semaine, 16,67% deux à quatre fois par mois et 73,33% n'ont pas d'encadrement.
En regardant ces résultats, nous concluons que les agriculteurs de la commune Kayokwe éprouvent des contraintes liées au manque de semences de qualité, la méconnaissance des techniques nouvelles et des lieux de vente des intrants et un faible encadrement.
L'enquête a enfin élucidé que l'assurance de la vulgarisation que les agents chargés de transmettre les techniques agricoles nouvelles est nécessaire et que les agriculteurs doivent se regrouper dans des associations pour en tirer profit.
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