Contribution à l'étude du niveau d'utilisation des pesticides agricoles en milieu rural Burundais
Published by : Université du Burundi, Institut supérieur d'Agriculture (Gitega) Physical details: XII-46 f. 30 cm. Year: 2017Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire | Bibliothèque Centrale | 632.95 NDI. (Browse shelf) | 1 | Not for loan | 5010000365127 | |
Memoire | Bibliothèque du Campus Zege | 632.95.NDI. (Browse shelf) | Not For Loan | 5010000504342 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du diplôme d' Ingénieur industriel
RESUME
Le présent travail intitulé "Contribution à l'étude du niveau d'utilisation des pesticides agricoles en milieu rural BURUNDAIS : Cas de la commune MUHUTA" a pour objet d'évaluer le niveau d'utilisation des pesticides agricoles par les exploitants de notre zone d'étude.
Pour atteindre notre objectif, nous avons mené des investigations auprès des agriculteurs et des commerçants détaillant les pesticides au marché public de GITAZA. Avec le choix d'un échantillon représentatif des différentes zones et collines de la commune MUHUTA, nous avons effectué une enquête accompagnée d'une interview auprès de 120 exploitants répartis sur 12 collines soit 10 agriculteurs par colline et 10 détaillants des pesticides agricoles.
Les résultats de notre enquête prouvent que les pesticides agricoles sont actuellement utilisés dans la zone d'étude pour lutter contre les maladies et ravageurs à l'échelle de 111 exploitants sur 120 enquêtés soit 92,5% des enquêtés à raison de 792 kg de Dithane M45, 557,5 kg de Mancozèbe 80% WP, 357 kg de Malanthion 2% dust, 590 flacons de Rocket EC et 556 flacons de DUDU acelamectin pendant la saison 4 2016. En calculant la moyenne, un exploitant utilise environ 7,13 kg de Dithane M45, 5,02 kg de Mancozèbe 80% WP, 3,21 kg de Malanthion 2% dust, 5,31 flacons de Rocket EC et 5 flacons de DUDU acelamectin pour la saison A 2016.
La plupart des agriculteurs soit 52,25% des enquêtés ne sont pas encadrés dans le domaine phytosanitaire ce qui conduit à une mauvaise gestion des pesticides car seulement 53,15% des exploitants peuvent déterminer l'attitude à prendre lors de la pulvérisation. Il est à noter aussi que l'état de santé des exploitants est critique suite au manque des équipements de protection dans la zone d'étude, seulement 29,93% de l'échantillon portent des masques bucco-nasaux, 71,17% ne portent aucun équipement de protection et 0,90% dispose du kit complet d'équipements de protection. La commercialisation des pesticides dans la zone d'étude n'est pas développée car elle est pratiquée par une dizaine de détaillants oeuvrant au marché public de GITAZA dont 60% ont un niveau primaire et 60% d'entre-eux ont reçu des formations auprès des différentes organisations surtout non gouvernementales en matière d'utilisation et de commercialisation des produits phytosanitaires. Par contre, même si les commerçants essaient d'investir dans les pesticides, ils ne parviennent pas à couvrir les quantités des pesticides demandées par la population agricole de notre zone d'étude.
En définitive, nous recommandons à ce que la disponibilité des points de vente des produits phytosanitaires soit sous contrôle de la DPV pour se rassurer de la péremption et de l'efficacité des pesticides. L'encadrement des exploitants et des détaillants des pesticides reste à recommander compte tenu des résultats de notre étude.
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