Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de Master Complémentaire en Journalisme

Notre travail est subdivisé en trois chapitres :
Dans le premier chapitre nous présentons le cadre théorique et les définitions des concepts clés. Ce sont notamment des notions en rapport avec la démocratie et les élections, des notions en rapport avec la liberté de la presse ainsi que des notions en rapport avec le rôle d’une couverture médiatique des élections.
Dans le deuxième chapitre nous nous acheminons vers le vif du sujet (c’est à dire l’analyse de la couverture médiatique des élections de 2015 au Burundi) en analysant d’abord les élections de 2015 au Burundi .Dans cet analyse nous présentons le contexte global dans lequel s’est déroulé ces élections de 2015 au Burundi et nous essayons de montrer combien ce contexte était un contexte politico-sécuritaire très tendu. Nous présentons aussi comment s’est déroulées la couverture médiatique de la période préélectorale ainsi que la couverture médiatique des jours des scrutins qui correspond à la synergie des medias lors des élections de 2015 au Burundi.
Dans le troisième chapitre nous faisons l’analyse proprement dite de la couverture médiatique des élections de 2015 au Burundi. C’est dans ce chapitre que nous vérifions si les principes d’équité, d’impartialité et de responsabilité qui guident normalement une bonne couverture médiatique des élections ont été respectés lors de cette synergie des medias .Nous vérifions aussi si les règles d’éthique et de déontologie journalistiques ont été respectées avant de vérifier si cette couverture médiatique a guidé le choix des électeurs.
En conclusion, notre recherche documentaire complétée par une série d’entretiens que nous avons menée nous a permis de confirmer presque totalement nos hypothèses. Pour notre première hypothèse, notre étude nous a permis de confirmer que cette synergie n’a pas amplement respecté les principesd’équité, d’impartialité et de responsabilitévue la monopolisation des radios qui ont participé dans la synergie des medias qui a assuré cette couverture médiatique, par le parti au pouvoir. Cette étude nous a aussi permis de confirmer que le manque d’indépendance des journalistes qui ont travaillé dans cette synergie ne leurs a pas permis de respecter les règles d’éthique et de déontologie. Quant à la dernière hypothèse, c’est claire que cette couverture médiatique n’a pas guidé le choix de l’électeur car elle n’a couvert que les jours des scrutins alors que généralement l’électeur opère son choix pendant les moments des campagnes électorales.