Approche étiologique et thérapeutique d'une fièvre au long cours chez l'enfant non infecté par le VIH. Etude rétrospective faite au CHUK à propos de 56 cas.
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Bibliothèque Faculté de Médecine | 616.91 BIG. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5040000037755 | |
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Bibliothèque Centrale | 616.91 BIG. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000367817 |
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Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé,
L'incidence de la fièvre au long cours reste une préoccupation dans le monde chez les enfants de moins de 5 ans.
Notre étude avait pour but de contribuer à l'amélioration de la prise en charge de la fièvre au long cours chez l'enfant à sérologie VIH négative.
Nous avons fait une étude rétrospective essentiellement descriptive chez l'enfant de 0-15 ans pendant une période de 12 mois qui s'étend du 1er septembre 2014 au 31 Août 2015 dans le service pédiatre du CHUK.
La rareté des cas recensés ne présume en rien la fréquence réelle de la fièvre au long cours dans cette tranche d'âge. Les 2 sexes ont été touchés avec une légère prédominance masculine (sex-ratio=1,33). Les enfants de moins de 5 ans ont été les plus touchés (80,36%) avec un âge moyen de 3,36 ans. La symptomatologie clinique associée a été dominée par une toux, dyspnée, troubles digestifs, râles et hépatosplénomégalie. Les antécédents ont été dominés par le paludisme à répétition, infection urinaire, Rhinite allergique.
Comme dans les autres pays africains, la pathologie infectieuse a été dominante avec en tête la pneumopathie (28,53% ) suive par la tuberculose pulmonaire (12,50 %) et l'infection urinaire (10,71%). L'antibiothérapie a été essentellement représentée par la famille des Bêta-lactamines avec les céphalosporines de 3ème génération.
Après le traitement, l'évolution a été favorable sans séquelles dans 75% des cas l'évolution avec séquelles dans 19,63% des cas et 5,35% des cas de décès.
Les facteurs de mauvais pronostic étaient l'âge de moins de 5 ans, le terrain (drépanocytaire, diabétique, malnutrition, cardiopathie), les consultations tardives par les parents, l'inobservance thérapeutique surtout en ambulatoire, l'automédication, le manque de protocoles standardisés dans le service de pédiatrie.
MOTS CLES : Fièvre au long cours, VIH, enfant
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