Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine.

Résumé,

La grossesse accroit le risque et la sévérité du paludisme. Gravité pour la mère certes, mais gravité surtout pour l'enfant.
La présente étude s'est déroulée dans le service de réanimation du CHU Kamenge durant la période allant du 1er janvier 2003 au 31 Décembre 2016. C'est une étude rétrospective sur 14 ans à propos de 29 cas. Nous avons noté une fréquence de 5,08% de cas de paludisme grave sur grossesse durant la période d'étude. La tranche d'âge de 18-25 ans a été la plus touchée dans 48,28% des cas avec un âge moyen de 25 + 6,4 ans. La grande majorité des patientes était représentée par les cultivatrices dans 55,17%. Les primigestes et les paucigestes étaient majoritaires respectivement dans 48,28% et 27,58%. La plupart des patientes n'avait pas fait de CPN dans 51,72 des cas. Les plaintes à l'admission étaient dominées par perte de conscience et/ou propos incohérents dans 82,76%. Les principales manifestations cliniques se présentaient sous la forme de coma et/ou troubles de la conscience dans 82,76% des cas et fièvre dans 79,31% des cas mas dans la plupart des cas, les 2 signes étaien associés. L'anémie sévère a été détectée chez 17 patientes sot 58,62% des cas. Chez le foetus, nous avons recensé 15 cas de MFIU soit 51,72 % 6 cas d'accouchement prématuré soit 20,69% des cas, 2 cas de fausse couche soit 6,90 % des cas et un cas de mort-né. Le traitement étiologique a été constitué en grande partie par la quinine dans 96,55 % des cas dont 75,86 % au pousse séringue électrique et 20,70% ne perfusion. La mortalité maternelle a été de 51,72 % contre 48,28 % de guérison.

MOTS CLES : Paludisme grave, Réanimation, Femme enceinte