Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de licencié en Education Physique et Sportive

Résumé

Le rugby traîne une réputation de disciline brutale. Dans ce jeu, la balle en circulation et les contacts violents présentent souvent des confusions de la nature de ce sport. Bien que la règle de jeu soit unique sur le territoire international que national, le jeu en soi n'est pas vu de la même manière. Ce problème nous a poussé à mener une recherche scientifique au sein de huit clubs de rugby qui évoluent et s'entrainent dans la mairie de Bujumbura afin de vérifier pourquoi le jeu est dépourvu des slogans de louange.

En effet, avant de construire nos hypothèses opérationnelles, nous sommes partis d'une hypotèse générale : « L'image du jeu de Rugby au Burundi dépend de celui qui le pratique et/ou le regarde ». L'hypothèse générale ainsi libellée a été accompagnée par la distribution d'un questionnaire écrit aux différents intervenants que nous avons jugés être auteurs des mauvaises interprétations du jeu c'est-à-dire les spectateurs libles de la pratique, et les pratiquants. Après avoir récolté les informations qui nous ont été mises à la disposition de la population choisie, nous avons procédé à l'analyse et l'interprétation des résultats. Nous avons trouvé que le rugby en soi est un jeu de contacts violents.

Si l'arbitre ne se laisse pas passer certaines irrégularités dans le jeu, si le public et le pratiquant ne s'accusent pas du non maîtrise du règlement ; chacun a un niveau qui lui convient, le rugby reste un jeu, une discipline sportive connaissant un code moral, et un esprit conservant les valeurs fondamentales du jeu. En outre, la mise en place d'une stratégie de populariser le rugby, une formation efficace aux pratiquants et le matériel spécifiques pourront constituer un atout pour relever ce manquement. La règle du jeu devrait conserver la forme d'un document de référence pour le choix d'un comportement adéquat de toute personne ou institution impliquée dans la matière rugbystique.