Analyse de la contribution du comité international de la Croix-Rouge ( CICR) en faveur des détenus et victimes des conflits internes au Burundi ( 1993-2015)
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() |
Bibliothèque de l'Ecole doctorale | 327.5 NIM.2017 EX.1 (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5090000031161 | |
![]() |
Bibliothèque de l'Ecole doctorale | 327.5 NIM.2017 EX.2 (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5090000031178 |
Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du diplôme de master complémentaire en droits de l'homme et résolution pacifique des conflits
RESUME
Depuis 1863, le monde se dote d’une institution considérée comme le moteur à l’origine du développement du droit international humanitaire. C’est le Comité International de la Croix-Rouge (CICR).Etant donné que d’un côté les sociétés modernes sont caractérisées par des conflits divers et surtout armés, et que d’un autre l’expérience empirique nous fait observer aussi des cas de détention à la suite des infractions commises par rapport à la législation via le droit positif d’un Etat donné, le respect de la dignité de l’homme, en toutes circonstances, reste de mise.Les victimes des conflits armés internationaux (P.I,75) et non internationaux (P.II, 4 et 6) ainsi que celles des troubles et des tensions internes ont des garanties fondamentales qui leur sont reconnues.
Dans le cadre de la présente recherche, le travail consiste à analyser l’apport d’une institution humanitaire indépendante qui s’efforce d’assurer protection et assistance aux détenus et aux victimes des conflits armés internationaux et non internationaux. L’institution qui nous retient s’intéresse également aux victimes des troubles et des tensions internes. Comme ailleurs, le Comité international de la croix- Rouge (CICR) du Burundi agit de sa propre initiative ou se fonde sur les conventions de Genève.
Notre recherche ne fait pas l’analyse de tous les domaines d’action et d’intervention du CICR au Burundi qui auraient profité aux détenus et victimes des conflits internes.Cela parce que, les aspects relevant par exemple du recueil et de l’évacuation des blessés, des malades et des naufragés sur le champs de bataille, de la protection des blessés, des malades et des victimes de mauvais traitements, ne font pas objet de notre recherche. Dans les limites convenues entre le CICR et le gouvernement burundais, la présente recherche analyse la contribution du CICR sous les angles de la protection et assistance aux personnes privées de leur libertéet du rétablissement des liens familiaux, et cela de 1993 jusqu’en 2015.
Concernant la protection et l’assistance des personnes privées de leur liberté, nous avons trouvé que la contribution du Comité International de la Croix-Rouge au Burundi en faveur des personnes privées de leur liberté est significativement différente par rapport non seulement au « sexe » de la personne privée de sa liberté et assisté par le CICR, mais aussi par rapport à son « âge ». Néanmoins, les résultats de la contribution du CICR en faveur des personnes privées de leur liberté pour des raisons diverses n’ont pas été influencés par le genre ou l’âge des personnes concernées. Ils sont plutôt significativement différents.
Quant au rétablissement des liens familiaux, et concernant d’abord le rétablissement des liens par des messages Croix-Rouge et des réunifications, ensuite par la recherche et le traitement des dossiers des séparés et des cas des personnes portées disparues et enfin par l’accompagnement des mineurs et enfants soldats démobilisés ainsi que des enfants séparés de leurs familles, nous avons constaté que toutes les catégories des résultats de la contribution du CICR en faveur des détenus et victimes des conflits internes ou troubles au Burundi et par variable, révèlent que la contribution du CICR a été significativement différente. Cependant, le CICR ne montre pas la suite des réparations ou non pour les cas des arrestations et détentions illégales. Ensuite les observations empiriques montrent qu’il n y a pas d’actions de réinsertions des anciens détenus organisées par le CICR-Burundi. Enfin, par rapport aux rôles, l’assistance matérielle du CICR en vivres, en médicaments et en équipements ainsi que les services médicaux n’apparaît pas dans les rapports consultés.
There are no comments on this title.