Contribution à la géographie de la santé
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() |
Bibliothèque Centrale | 614.1 NZI.C (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000429690 |
Mémoire présenté et soutenu en vue de l'obtention du Grade de Licence en Géographie.
Option : Enseignement et Recherche
Résumé,
Tout comme pour un grand nombre de pays en voie de développement, la santé au Burundi en général ne manque pas de susciter des inquiétudes quant à ses perspectives de développement. Cela est illustré par un effectif des établissements de santé et du personnel médical qui demeure insuffisant. Pierre GUILLOMONT dit que " le mauvais état sanitaire d'une population est dans doute la manifestation la plus évidente, le moins contestable du sous-développement".
La province sanitaire de Bujumbura urbain comprend des hôpitaux, des centres de santé et quelques dispensaires aussi bien publics que privés. L'organisation de son système de santé comprend deux niveau : le niveau intermédiaire et le niveau périphérique. Quatre hôpitaux de référence nationale oeuvrent dans la ville et jouissent d'une autonomie de gestion. Il s'agit de l'Hôpital Prince Régent Charles, de la Clinique Prince Louis RWAGASORE, du Centre Hospitalo-universitaire de Kamenge et de l'Hôpital Militaire de Kamenge qui relève du Ministère de la Défence Nationale et des Anciens Combattants.
L'approvisionnement des centres de santé en médicaments et en matériels incombe au Ministère de la Santé Publique via la Caisse des Médicaments du Burundi (CAMEBU). Cet approvisionnement est insuffisant ; et la pousse la Direction provinciale de la santé (DPS) à recourir à d'autres partenaires comme l'UNICEF et le CICR.
L'hypothèse selon laquelle dans la province sanitaire de Bujumbura urbain, la couverture médicale est suffisante a été vérifiée. Le constat est que la région sanitaire de Bujumbura compte 25 hôpitaux dont 5 d'Etat et 20 du privé, 24 dispensaires dont 3 d'Etat et 21 du privé et 118 cabinets et centres de santé dont 10 d'Etats contre 108 du privé. On dénombre 167 établissements de santé au 31 décembre 2004 pour une population citadine de 374748 alors qu'en 1996, la même province sanitaire comptait un total de 67 établissements sanitaires pour une population citadine de 288385. L'analyse sur les ressources humaines dans les établissements de santé publics de la Mairie de Bujumbura prouve une certaine concentration dans la capitale d'où le déploiement vers l'intérieure du pays.
La deuxième hypothèse selon laquelle en Mairie de Bujumbura, la couverture médicale n'est pas suffisante aboutit à ce constat : il semble que nous pouvons affirmer, pour notre hypothèse que pour celui qui n'est pas avisé, la couverture médicale de Bujumbura est suffisante d'autant plus que la ville concentre les meilleurs services par rapport à l'ensemble du pays.
Mais en réalité, si on y regarde de près, cette couverture est insuffisante. Tenons, ajouter aux habitants de Bujumbura les patients venus de l'intérieure du pays (présence des hôpitaux de référence nationale), le nombre et la longueur des files d'attente devant ou vers les structures de soins de santé et de différentes pharmacies, de même que le débordement de plus en plus croissant des unités d'hospitalisation dans la ville de Bujumbura en particulier, on ne peut que s'inquiéter et s'interroger ces unités sont d'ailleurs souvent débordées malgré un accès limité par les ressources financières de la population ou l'insuffisance des équipements et des médecins.
Les indicateurs d'analyse, selon les quotas de l'OMS, nous montrent que le personnel de santé de la province sanitaire de Bujumbura urbain est suffisant en général, mais, nous avons remarqué que certaines catégories à part celle des médecins restent à désirer.
There are no comments on this title.