Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Langues et Littératures Africaines.

RESUME

Notre travail de recherche s'attache à analyser les préoccupations quotidiennes des populations des quartiers populaires de Bujumbura à travers les noms que l'on donne aux restaurants.

Le présent travail s'inscrit dans le domaine anthropologique et plus précisément de l'onomastique. Notre travail a porté précisément sur les noms de restaurants. Il nous a permis de faire lumière sur ce qui préoccupe la population à partir des messages, des pensées, des réflexions sur la vie quotidienne. Dans cette optique, l'analyse a montré que six préoccupations sont exprimées à travers les noms de restaurants. Il s'agit donc des préoccupations relatives à la vente, à l'amitié et aux bonnes relations, à la santé, à la paix, à la croyance en Dieu et à la culture. Nous pouvons dire en général que c'est tut l'univers du monde social qui est exprimé à travers les noms de restaurants.

Le mémoire s'articule sur trois chapitres précédés d'une introduction générale. Le premier chapitre présente les définitions des concepts clés pour la compréhension de notre travail. Il s'agit notamment de l'ethnolinguistique, anthropologie linguistique, l'onomasstique, le langage, la pensée, la société, la langue, la culture et enfin le lien qui les unit. Le second chapitre est la présentation du corpus. 50 noms ont été présentés (36 noms rundi et 14 noms swahili) nous avons d'abord commencé à présenter les noms et leurs localisations et quartier par quartier. Ensuite, ces noms ont été présentés par catégories linguistiques conformément aux deux langues utilisées dans l'appellation des noms de notre corpus, accompagnée d'une traduction en français qui est notre langue de travail. Le troisième chapitre intitulé "analyse et interprétaton des données" a traité trois points essentiels à savoir l'analyse morphosémantique des noms de restaurants, les principaux thèmes dans ces noms et les principales préoccupations y relatives. Enfin, une conclusion générale clôture notre travail.