Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Droit

Résumé,

Si dans tous les pays, le mariage est l'un des actes les plus importants de la vie, les règles qui encadrent cette union sont fort différents. Ainsi, inspirées par le souci de veiller à l'intérêt personnel des époux et leur progénitude, et surtout d'assurer la stabilité social, les normes régissant l'institution du mariage, notamment ses conditions de formation, divergent selon les conceptions du moment de chaque société.

Notre travail met en parallèle le droit burundais et le droit musulman, deux systèmes juridique assez opposés qui, néanmoins, s'accordent sur certaines conditions de formation du mariage comme l'exigence de la différence de ce sexe,la nécessité du consentement, la prohibition des mariages incestueux, l'imposition d'une période de continence avant le remariage de la femme et la soumission du mariage à certaines formalités indispensables pour sa validité ; mais se démarquent assez considérablement sur certains autres points à savoir que le droit musulman reconnait la polygamie, instaure un empêchement spécial engendré par l'allaitement, interdit le mariage pour défaut d'affinité religieuse, subordonne la validité du mariage à un versement d'une dot au profit de la femme, pendant que le droit burundais prévoit un âge de maturité matrimoniale, condition inexistante en droit classique musulman.

Les différents textes, ouvrages et documents consultés permettent de connaître le fondement de chaque condition de formation du mariage dans les deux systèmes de droit et partant de comprendre les différences et les similitudes que ce mémoire met en lumière.