La Théiculture et son impact socio-économique en commune de Bisoro
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 633.72 NKE.T (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000428501 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du Diplôme de Licence en Histoire.
Option : Enseignement et Recherche
Résumé,
Ce travail de mémoire intitulé : "La théiculture et son impact socio-économique en commune de Bisoro (1968-2014) " est un travail d'histoire rurale. Il veut apporter une contribution quant à cette spécialisation des sciences sociales mais aussi à la connaissance des dynamiques et des mutations socio-économiques d'une région rurale comme celle de la commune de Bisoro.
A partir des années 1960, le gouvernement du Burundi, voulant diversifier ses recettes pour développer son économie en régression, mais aussi pour créer des nouvelles sources de devises, a introduit le théier.
Aujourd'hui, le thé occupe en effet plusieurs planteurs en commune de Bisoro grâce au financement tant public que privé via les sociétés théicoles de Tora et de Gisozi.
Dans notre région d'étude, la théiculture a eu un impact socio-économique réel.
Cette culture donne des devises aux pouvoirs publics, des revenus monétaires à la commune et aux ménages et des salaires aux employés.
L'ouverture aux échanges commerciaux et la monétarisation des campagnes permettent des mutations longues et fines dans l'économie et dans les sociétés rurales. Le paysan peut améliorer son agriculture, son élevage et ses conditions de vie.
Longtemps rivée à une économie d'autoconsommation, l'exploitation familiale change de visage du fait de l'acquisition d'un revenu monétaire, ce qui permet au paysan de s'approvisionner en différents produits. Il peut scolariser ses enfants ou payer les soins médicaux, améliorer son habitation, etc. Une nouvelle mentalité s'élabore : celle de produire pour vendre, de vendre pour acheter, d'acheter pour consommer ou s'équiper.
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