Automédication en pédiatrie au CHUK à propos de 385 cas
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Bibliothèque Faculté de Médecine | 615-014.2 NIY. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000209315 |
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé,
Il s'agit d'une enquête transversale et descriptive qui s'étend sur 25 jours et qui a porté sur les patients qui ont consulté le service de pédiatrie du CHU de Kamenge du 17 février au 14 mars 2014.
L'automédication a été retrouvée à une fréquence de 37,7 %.
La fièvre (78,62 %), la diarrhée (6,21 %) et la toux (96,21 %) sont les principaux signes qui ont motivé l'automédication.
Sur les 145 parents qui ont automédiqué leurs enfants, 76,55 % ont immédiatement fait recours à l'automédication tandis que 8,97 autres avaient consulté une structure de santé et 4,83 % avaient attendu une guérison spontanée. Cinq parents (3,45 %) ont déclaré avoir consulté un guérisseur traditionnel.
On trouve que 55,86 % des médicaments utilisés sont des médicaments gardés à la maison tandis que 38,62 % sont directement achetés à la pharmacie. Cinq médicaments (3,45 %) sont provenus des voisins et 3 médicaments (2,07 %) ont été directement achetés au marché.
Le fait de ne pas avoir beaucoup de temps (29,7 %), que les enfants sont traités par les mêmes médicaments pour les mêmes symptômes chaque fois qu'ils tombent malades (24,8 %), qu'ils avaient confiance en pharmacie ( 18,6 %) et qu'ils le faisaient sous conseil de leurs voisins (12,4 %) sont les principales raisons de l'automédication.
Le paracétamol est le plus utilisé dans 30,65 % des cas suivi de l'ibuprofène (15,59 %), amoxicilline (11,83 %) et efferalgan (7,53 %).
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