Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Résumé,

Il s'agit d'une étude prospective qui a portée sur la recherche systématique des complications infectieuses pendant les 10 premiers jours du post-partum. Elle a été menée sur 300 patientes tirées au sort sur les patientes venues accoucher dans la maternité du CHU Kamenge au cours de la période allant de janvier à juin 2016.

La fréquence des complications infectieuses observées dans cette période est de 15%. Le lâchage et suppuration d'épisiotomie vient en tête des infections du post-partum avec 39,2% des cas, suivi de l'infection urinaire basse avec 23,5%, des infections génitales avec 17,6%, des galactophorites avec 17,6% et de la lymphangite avec 1,3% des cas d'infections du post-partum.

La majorité des patientes étaient jeunes (78,5% avaient moins de 30 ans), primipares (62,7% des cas), et appartenaient à une classe socio-économique basse (80,4%).

La majorité des infections du post-partum observée sont survenues dans les 48 premières heures (58,8%).

La majorité des patientes (64,4%) ayant présenté une infection du post-partum a consulté, mais seulement 13,7% sont revenues consulter au CHUK, les autres ayant consulté dans des CDS proche de leur domicile.

Les facteurs de risque retrouvés considérés comme significatifs dans la survenue d'une infection du post-partum étaient la réalisation d'une manoeuvre obstétricale et la durée du travail.

Les principales complications autres qu'infectieuses observées étaient les crevasses, les fils non résorbés et les hémorragies du post-partum tardif.