Le diabète sucré chez l'enfant et l'adolescent
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() |
Bibliothèque Faculté de Médecine | 616.379-008.64 PEK. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5040000036413 | |
![]() |
Bibliothèque Centrale | 616.379-008.64 PEK. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000166076 |
Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé,
Dans l'objectif d'étudier les aspects épidémiologiques cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs du diabète sucré chez l'enfant et l'adolescent, nous avons mené une étude exhaustive rétrospective et à visée descriptive à propos de 174 cas d'enfants et adolescents diabétiques de moins de 20 ans colligés sur 10 ans, de janvier 2004 à Décembre 2013 au centre de lutte contre le diabète au Burundi (CELUCODIA) Les données ont été recueillies grâce à l'utilisation d'une fiche de collecte de données élaboréé à cet effet. Une base de données a été confectionnée par le calcul des fréquences de leurs modalités. La rédaction et la confection des tableaux et des graphiques ont été faites par les logistriels Word et Excel 2007.
La prévalence du diabète sucré chez l'enfant et l'adolescent était de 2.39%. Il s'agissait d'une malade du grand enfant avec un âge moyen de 14.7 ans avec des extrêmes de JO à 19 ans 11 mois. Dans notre série, on a trouvé une prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,61. La majorité de nos patients résidaient dans la Mairie de Bujumbura et de la province de Bujumbura à raison de 60.34%. 73% des malades étaient scolarisés. Les antécédents familiaux de diabète sont retrouvés chez 27.5% des cas. 69.5% de nos patients étaient de corpulence normale.
Les signes cardinaux de diabète étaient au premier plan dans 52.9%. Le facteur de décompensation le plus retrouvé dans notre série était l'inobservance thérapeutique à hauteur de 31.6%, suivi du facteur infectieux avec 16.1%. Le mode de décompensation le plus fréquent était le mode polyuro-polydipsique à 47.2%. la glycémie a été effectuée à un rythme moyen variant entre 0.3 à 1.7 fois par an et par patient. La glycémie moyenne étai de 19.55 mmol/l avec des extrêmes variant de 7 à 33.3 mmol/l. L'HbAlc ainsi que le bilan de retentissement ont été fats à un rythme moyen n'atteignant pas une fois par an et par patient.
L'insulinothérapie a été le traitement le plus utilisé à 86.2%. Les doses en insuline variaient de 0.2UI à 1.6UI/Kg Jour avec une moyenne de 0.8UI/Kg/Jour. L'évolution a été favorable dans 76.4% des cas. Les complications aiguës, subaiguës et chroniques étaient présentes respectivement à raison de 21.1.%, 1.2% et 2.9% des cas. Les consultations ont été effectuées à un rythme variant entre 0.3 et 2.3 fois par an et par patient. La décision à la fin des consultations a été pour 91.4% le retour à domicile et à 8.6% le transfert en hospitalisation.
L'étude révèle la nécessité d'une attention particulière de cette malade chez l'enfant et l'adolescent en vue d'une prise en charge précoce et conséquente.
There are no comments on this title.