Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Biologie.

La présente étude a permis d'inventorier les activités anthropiques effectuées dans les zones tampons des rivières Ntahangwa et Mutimbuzi entre autre des constructions, des nuisances, de l'agriculture, de l'élevage, de l'exploitation du sable et gravier et des dépotoirs des déchets ménagers et / ou industriels sans traitement préalable.

L'utilisation de la pêche coutumière a permis d'inventorier 653 individus de poissons dont 331 individus dans la Ntahangwa et 322 individus dans la Mutimbuzi. Les différentes espèces étaient inégalement réparties dans les deux rivières car 26 espèces ont été identifiées dans la Ntahangwa entre autre Haplochromis burtoni, Raïomas moorii, Afromastacembelus morii et Barbus pellegrini respectivement représentées par 12,3 % , 10,5 % ; 10,2 % et 9 % de poissons capturés y étaient abondamment représentées tandis que dans la Mutimbuzi 31 espèces ont été capturées dont Haplochromis burtoni, Clarias gariepinus, Xenotilapia sima et Afromastacembelus moorii respectivement représentées par 14,9 % ; 9 % ; 6,8 % et 5,9 % de poissons capturés étaient les plus abondamment représentées. La richesse spécifique est dominée par les Cichlidae car sur 31 espèces capturées dans la Mutimbuzi 18 soit 58,06 % sont des Cichlidae et dans la Ntahangwa sur 26 espèces capturées 14 soit 53,84 % sont des Cichlidae. D'après les pêcheurs il y a une diminution de la population de poissons dans les rivières Ntahangwa et Mutimbuzi, qui est la conséquence des activités anthropiques pratiquées dans les zones tampons de ces rivières. Le respect des zones tampons empêche la dégradation des habitats piscicoles et contribuent à la prolifération de la faune aquatique.