Contribution à l'étude des infections urinaires chez le diabétique hospitalisé dans le service de Médecine Interne au Centre Hospitalo Universitaire de Kamenge.
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura ) Physical details: XIV-66 f. 30 cm.Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
But : Notre étude avait pour objectif principal d'améliorer la prise en charge globale des infections urinaires chez le diabétique hospitalisé dans le service de médecine intene du CHU de KAMENGE.
Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective sur une période de 9 mois, du 1er Août 2015 au 30 Avril 2016 sur 142 patients diabétiques suspects d'infection urinaire ou non, hospitalisés dans le service de médecine interne du CHU de KAMENGE. L'ECBU sytématique a constitué notre examen de confirmation.
Résultats : 38 ECBU positifs sont retenus sur un nombre total de 142 échantillons d'urines analysés durant la période de notre étude, soit une prévalence de 26,8%. Le sexe féminin est prédominant (76,3%) avec un sexe nario de 3,2. L'âge moyen de nos patients est de 48,7 ans avec des extrêmes de 23 ans et de 76 ans. La tranche d'âge la plus atteinte par l'infection urinaire est celle de 46-65 ans (60,5%).
Cliniquement, les principaux signes fonctionnels urinaires retrouvés sont les brûlures mictionnelles, la pollakiurie et l'incontinence urinaire. On note une fréquence accrue de bactériurie asymptomatique (47,4%). La fièvre est presque toujours absente et n'apparaît que dans 12% des cas chez les diabétiques.
Les principaux germes en cause sont les entérobactéries (94,7%) avec E. coli (58%), K. pneumoniae (21%), P. mirabilis (10,5%) et Salmonella (5,2%). Ces germes sont sensibles aux céphalosporines de 3ème génération, aux fluoroquinolones, à la gentanycine et à la nitrofurantoïne mais une résistance aux béta-lactamines et au cotrimoxazole a été notée.
Conclusion : La fréquence élevée des infections urinaires chez les diabétiques, la rareté des signes cliniques et la résistance croissante des germes aux antibiotiques nécessitent un diagnostic précoce basé sur une ECBU systématique et une prise en charge rapprochée guidée par l'antibiogramme.
Mots clés : diabète, infection urinaire, ECBU, résistance.
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