Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Sciences Biologiques

Résumé,

Notre travail a pour objectif d'étudier les plantes sauvages comestibles et médicinales pour l'homme en commune Bwambarangwe. Le travail a été commencé depuis le mois d'Octobre 2015 jusqu'au mois de novembre 2015, et a été réalisé avec la méthode d'enquête menée auprès de la population de 18 collines de notre zone d'étude. A L'issu de notre travail, nous avons identifié 97 espèces réparties en 83 genres et 57 familles avec des classes de Magnoliopsida et Liliopsida. Les Magnoliopsda dominet sur les Liliopsida. La famille des Asteraceae est la plus représentée avec 12 genres et 15 espèces pour les plantes médicinales et la famille des solanaceae dominent d'autres familles avec 3 genres et 4 espèces pour les plantes comestibles. Le type morphologque ligneux (66,68) est le plus exploité pour les plantes sauvages comestibles et pour les plantes sauvages médicinales (60,87%). La forme biologique dominante est celle des phanérophytes avec 53,34% pour les plantes sauvages comestibles et 55,07% pour les plantes médicinales. L'élément soudano-zambézien domine dans cette flore pour les plantes sauvages comestibles (39,29%) et pour les plantes médicinales (44,93%), grâce à la situation phytogéographique du Burundi dans la région soudano-zambézienne. L'étude ethnopharmacognosque des plantes médicinales a montré que parmi les 7 modes de préparation des médicaments, l'extraction du suc reste dominante avec un pourcentage de 48,21%. Les feuilles sont les organes les plus exploités (80%) et la voie orale est le mode d'administration le plus privilègié (70,83%). L'exploitation de certaines parties des plantes comme les racines et les écorces de tiges conduirait, au fur et à mesure, à l'épuisement complet de ces ressources si rien n'est fait pour protéger ces plantes.