Travail de fin d'études réalisé en vue de l'obtention du DESS en droits de l'homme et résolution pacifique des conflits

Au cours de ce travail, nous avons montré que depuis ses origines et dans ses objectifs, le syndicat est là pour le bien être des membres et des non membres car en cas de succès lors de la revendication, même les non syndiqués bénéficient les mêmes avantages que les syndicalistes. Il doit réclamer les conditions de travail conformes au respect des droits de l’homme.
Le syndicat est protégé par les textes juridiques nationaux et internationaux et chacun doit en jouir librement sans empiéter les droits des autres car comme on le dit, la liberté des uns se limite là où commence la liberté des autres. Le droit syndical au Burundi est une réalité même s’il y a des tares qui s’observent ici et là. C’est un droit collectif par excellence qu’il faut essayer de respecter à tout prix.
Dans l’enseignement Primaire et Secondaire au BURUNDI, les conflits y sont fréquents et ils sont à l’origine des grèves répétitives qui s’observent dans ce secteur. L’homme doit savoir comment gérer, résoudre et transformer le conflit quand il éclate et surtout quand il s’agit d’un conflit professionnel.
En cas de grève ou de conflit ouvert, il est prévu des mécanismes auxquels il faut recourir pour parvenir à un consensus : il peut s’agir de la négociation, de la médiation ou de l’arbitrage.
Quant à la COSYBU, elle n’a pas de force contraignante mais elle essaie d’exercer la pression sur les décideurs afin de trouver une issue favorable aux doléances des syndicats membres car le conflit prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent émaner les solutions.
Enfin, nous avons proposé des stratégies à prendre pour faire face aux conflits professionnels dans domaine de l’enseignement primaire et secondaire.