Evaluation de l'impact zootechnique et économique des bovins distribués par la FAO et le PRASAB
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 599.735.51 BIG. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000250553 | |
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Bibliothèque de la Faculté des Sciences Agronomiques | 599.735.51 BIG. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000250546 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'ingénieur Agronomique.
RESUME
Dans le but d'évaluer l'impact zootechnique et économique des bovins distribués par la FAO qui est une Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agricultre et le PRASAB (un Projet de la Banque Mondiale pour la Réhabilitation Agricole et de Gestion Durable des Terres), une étude a été menée dans la commune de Muyinga. Cette étude a été conduite sous forme d'une enquête auprès de 50 bénéficiaires, en 4 zones à savoir zone Rugari sur 4 collines : zone Munagano sur 4 collines ; zone Cumba sur 3 collines et zone Muyinga sur 1 colline.
Les résultats ont montré que 50% des chefs d'exploitation ont un âge compris entre 41 ans et 50 ans, population remplissant les conditions exigées par les bailleurs, 54% ont un niveau d'instruction primaire et 78% sont des agri-éleveurs, ce qui est en corrélation positive avec leur importance en milieu rural. La stabulation permanente est le système d'élevage pratiqué. La quasi-totalité des exploitants loge leurs bovins dans une étable rudimentaire. En plus du fourrage produit dans les exploitations, les éleveurs achètent du fourrage et des concentrés pour la complémentation alimentaire des bovins. L'abrèvement des bovins est généralement pratiqué dans toutes les exploitations. L'effectif des bovins à Muyinga a passé de 2180 à 2005 à 4916 en 2012. La quantité moyenne de lait produite annuellement est de 1117,5 litres, 267,3 litres sont autoconsommés tandis que 850,2 litres sont vendus. L'utilisation du fumier (11,5 tonnes par an) dans la fertilisation des champs des éleveurs a eu un impact positif sur les productions agricoles (65,5% pour le haricot, 106,8% pour le maïs, 191,9% pour le bananier).
La commercialisation du lait, du fumier et du bétail sur pied ne suit aucune structure organisée. Toutefois, les résultats obtenus au cours de ce travail montrent que l'élevage des bovins dans les ménages visités a eu un impact positif quant à la situation zootechnique et économique car la différence moyenne entre les inputs et les outputs est estimée à 427060 FBu par an et par exploitation.
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