Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Agronome.

Résumé

La culture du thé est la 2ème culture de rente après le café. Elle contribue beaucoup à l’entrée des devises dans le Pays. La théiculture est devenue une activité importante dans l’économie tant sur le plan macro-économique que sur le plan micro-économique.
Sur le plan macro-économique, le développement de la théiculture s’inscrit dans la politique de diversification des exportations.
Sur le plan micro-économique, la culture du thé a été développée dans l’objectif de suppléer de manière substantielle aux revenus des ménages de la région du Mugamba. Le gouvernement a fait de grands programmes de consolidation de la théiculture qui ont été amorcés dans les blocs industriels que dans les milieux villageois. C’est dans ce contexte que l’objectif de notre travail était de comparer la rentabilité économique du thé villageois et celle des blocs industriels : «cas du complexe théicole de Tora».
Notre travail a été réalisé à base des données pour l’année culturale 2012-2013. Au moyen d’un questionnaire d’enquête, notre enquête a ciblé le complexe théicole de Tora ainsi que les ménages avoisinant ce complexe.
Après avoir mené des investigations sur les coûts de la conduite de la culture du thé en milieu villageois et dans les blocs industriels du complexe théicole de Tora et les productions obtenues de la feuille verte par le thé villageois et les blocs industriels du complexe théicole de Tora, nous avons constaté que le thé du milieu villageois est économiquement rentable par rapport au thé des blocs industriels de la société théicole de Tora car les productions de la feuille verte pour le thé du milieu villageois sont élevées(59,9% et 41,1%).
Les résultats montrent que les productions de la feuille verte pour le thé du milieu villageois sont élevées car le thé du milieu villageois est installé tout près de maisons des ménages où le sol est fertile.