Contribution à l' étude de l' état actuel des plantations Caféicoles en commune Ngozi
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire | Bibliothèque Centrale | 633.73 NTI. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000208950 | |
Memoire | Bibliothèque du Campus Zege | 633.73NTI. (Browse shelf) | Not For Loan | 5010000504182 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade d' Ingénieur Industriel
RESUME
Notre travail est intitulé : Contribution à l'étude de l'état actuel des plantations caféicoles en commune Ngozi.
La présente étude a pour objectif de montrer l'état actuel des plantations caféicoles en commune NGOZI d'une part et le revenu généré par cette culture d'autre part. L'étude nous permet également d'évaluer les mobiles de la chute de production en café cerise depuis la crise d'octobre 1993 jusqu'aujourd'hui et relever les principales causes de cette tendance baissière de la production quantitative et qualitative.
Pour atteindre notre objectif, nous avons mené des entretiens auprès des différents intervenants en général et des caféiculteurs en particulier en identifiant les principales causes du mauvais entretien des vergers caféicoles. Avec le choix d'un échantillon représentatif de 10 caféiculteurs par colline, 15 collines ont été enquêtées en procédant par une interview des caféiculteurs sur les questions touchant le domaine socio-économique de la caféiculture ainsi que par une observation sur leurs caféières.
Selon les résultats de l'enquête, le café occupe actuellement une place déplorable dans le revenu monétaire agricole des ménages en commune NGOZI du fait que la superficie caféicole par colline est de 12,17 ha, le mauvais entretien causé par le niveau d'instruction très bas des membres de la famille avec 3,33% des analphabètes ; 47,33% ont fait yagamukama ; 46,66% ont le niveau primaire et 3,33% ont le niveau secondaire. L'encadrement est faible car 33,33% des encadreurs caféicoles ont le niveau secondaire contre 66,66% avec le niveau primaire. Les caféières sont vieilles car 86,64% ont entre 30 à 40 ans contre les céféiers jeunes âgés de 10 à 20 ans qui ne représentent que 12,3%.
Le taux d'occupation des terres familiales par le caféier est moindre par rapport aux autres cultures car le caféier à lui seul occupe 26,06% des exploitations familiales. Aussi, cette culture n'est pas bien entretenue car 16,000% sont bien paillées contre 49,33% non paillées ; 15,33% sont bien égourmandées contre 35,33% non égourmandées et 16,00% désherbées contre 34,66% non désherbées. Les nouvelles plantations ne sont pas nombreuses car c'est seulement en zone MAKABA où nous avons trouvé 2,13 ha de jeunes plantations. Les pépinières ne sont pas aussi nombreuses car c'est seulement en zone MUBUGA et MUGOMERA où nous avons trouvé respectivment 2500 et 235000 plants dans les pépinières. En définitive, les résultats de notre travail prouvent que l'état actuel des plantations caféicoles est déplorable dans notre zone d'étude.
Tenant compte des résultats de notre travail, il est souhaitable de sensibiliser tous les intervenants dans la filière café afin d'investir dans ce secteur pour augmenter la production en quantité et en qualité.
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