Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d' Ingénieur Industriel

Le travail intitulé "Contribution à l'étude de l'utilisation des fertilisants organo-minéraux employés dans les exploitations agricoles de Kirimiro :; Cas de la commune Makebuko" avait comme objectifs la détermination de la superficie exploitée par un ménage, de la quantité de fertilisants organo-minéraux appliquée, des méthodes d'application, des périodes d'application de ces fertilisants, de système d'encadrement, des contraintes et des voies de sorties proposées.

Dans ces perspectives, nous avons mené ce travail sous forme d'une enquête et fixant l'échantillon des personnes à enquêter à 100 agriculteurs. Ces derniers sont choisis au hasard à raison de dix dans les dix collines des trois zones de la dite commune. Toutefois des techniciens et cadres des directions et institutions publiques oeuvrant dans le secteur agricole et les vendeurs des intrants fertilisants ont été visités. L'enquête est constitué en deux étapes, l'une de pré-enquête et l'autre d'enquête proprement dite. A chaque visite, nous interviewions le représentant du ménage et les réponses fournies sont enregistrés. L'issue de l'enquête a débouché sur les résultats suivants le genre féminin est remarquablement représenté soit 57% contre 43% des enquêtés de genre masculin.

En rapport avec le niveau de formation, 40% des enquêtés sont des non alphabétisés, 39% des enquêtés ont le niveau d'enseignement primaire et 1% a le niveau supérieur.
La superficie exploitée par 43% est inférieure ou égale à 40 ares pour une composition familiale estimée en moyenne à 7 personnes. Une proposrtion de 80% des enquêtés combinent les fertilisants organiques et minéraux lors de l'application.
Le DAP et l'urée sont les engrais minéraux largement utilisés par 34% tandis que d'autres fertilisants (NPK, KCI, Chaux) sont utilisés par 3% des enquêtés.
Concernant l'application des fumures et des engrais, ils sont respectivement appliqués par 87% et 98% des enquêtés. Ces derniers les appliquent dans les poquets à raison de 75% et 94% des enquêtés.

Une proportion de 47% affirment qu'ils utilisent des quantités insuffisantes de fertilisants tandis que 43% d'enquêtés savent déterminer la quantité à appliquer et les visites d'encadrement sont rares. L'insuffisance de moyens financiers, de fertilisants, de paquets techniques, d'encadrement et des essais de démonstrations, l'état de leur sol sont cités par la majorité des enquêtés comme pmrincipales contraintes.
En face de ces contraintes, la majorité des enquêtés 23% souhaiteraient qu'on leur octroie des animaux d'élevage, 19% aimeraient qu'on améliore le système d'encadrement, 15% proposeraient qu'on crée des activités qui génèrent des revenus, 12% souhaiteraient que la livraison des fertilisants se fasse à temps 7% proposent l'instauration des essais de démonstration dans leur champs.

En clonclusion, nous avons constaté que les fertilisants organo-minéraux sont appliqués dans les poquets pendant la période du semis, à faible fractionnement, sur de petites superficies surexploitées à des doses et quantités d'application inférieures à celles recommandées avec les mêmes types d'engrais minéraux. L'encadrement des agriculteurs faiblement scolarisés est faible.

En définitif, une restitution des exportations via des apports réguliers des fertilisants (engrais et fumure) combinés, aux quantités recommandées à des périodes propices serait idéal.