Contribution à l' étude de l' adaptabilité de vaches distribuées dans le cadre du projet PRASAB
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | R.636.08 NDA. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000208820 | |
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Bibliothèque du Campus Zege | 636.08.NDA. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000503956 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade d' ingénieur industriel
RESUME
Dans notre pays, l'élevage des bovins existe depuis longtemps. Mais son développement se heurte à plusieurs contraintes.
Le travail intitulé "Contribution à l'étude de l'adaptabilité des vaches distribuées dans le cadre du projet PRASAB : cas de la province de Mwaro". Se veut une approche de vérification des solutions à ces différentes contraintes.
Cette étude a été menée dans toutes les communes de la province de Mwaro par une enquête effectuée auprès des exploitants bénéficiaires, aux responsables du PRASAB., aux responsables de la DPAE Mwaro ainsi qu'à l'admiistration communale. Elle avait pour objectif de mettre en évidence les facteurs d'adaptabilité de ces vaches et les évaluer.
Les résultats de notre étude ont montré que la production laitière moyenne des vaches distribuées dans le cadre du projet PRASAB est de 51/jour/tête. Cette faible production pourrait être due à l'alimentation insuffisante en quantité et en qualité, aux races non performantes en provenance de l'Uganda, ainsi qu'aux maladies rencontrées dans notre zone d'étude. Les aliments couramment distribués sont les fourrages produits, les fourrages naturels, les résidus de récolte et les concentrés. 100% des ménages enquêtés distribuent les fourrages produits. Parmi ces fourrages le Tripsacum est le plus distribué. Les légumineuses comme Leucaena et Calliandra sont rencontrés en faible quantité, une moyenne de 14 arbustes a été inventorié par ménage et ne parviennent pas à satisfaire l'équilibre dans l'alimentation. Suite à l'insuffisance des fourrages, certains expoitants pratiquent la stabilation semi-permanente ou carrément extensive. Par rapport à l'effectif total des ménages enquêtés, 81% des ménages pratiquent la stabulation permanente, 17% pratiquent la stabulation semi-permanente et 2% pratiquent l'élevage extensif. Les maladies plus couramment rencontrées sont la théilériose et la douve du foie. Parmi les 356 cas de mortalités rencontrés, environ 56% des cas sont causés par la théilériose, 19% des cas sont causés par les douves du foie et 25% des cas sont causés par une mort ignorée. Compte tenu de ces résultats, il est conseillé d'importer le matériel génétique plus performant ; ainsi, l'alimentation doit être suffisante en quantité et en qualité.
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