Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade d' ingénieur industriel

Résumé,

Le présent travail est intitulé : "Contribution à l'étude des contraintes et du rôle socio-économique de la culture du riz en province Karusi : cas de la commune Buhiga". Il a pour mission d'étudier les contraintes et le rôle socio-économique de la culture du riz en province Karusi plus précisément dans la commune Buhiga.

Pour mener à bien étude, nous avons fait recours à la combinaison de trois tactiques. D'abord l'analyse documentaire qui nous a permis d'appréhender les différents aspects préoccupant notre travail. Ensuite l'enquête sur terrain qui nous a permis de collecter des informations tant quantitatives que qualitatives sur terrain qui a comporté deux partie, d'une part une pré-enquête au cours de laquelle des interviews ont été accordées aux différents intervenants dans le domaine en l'occurrence les responsables de la DPAE, l'administration au niveau de la commune, des projets et les ONG's oeuvrant dans la filière rizicole (PAIVA- B, CAPAD et PRODEFI) et d'autre part une enquête proprement dite qui a été menée auprès des producteurs du riz où un échantillon de 115 individus a fait objet de notre enquête. Mais aussi à ce niveau, des focus groupes ont été organisés autour du sujet pour renforcer la compréhension des différents aspects du sujet. Enfin l'observation qui nous a permis à son tour de fixer de nos yeux la vraie image des réalités de la vie socio-économique de la communauté.

Les résultats obtenus nous montrent que 72,2 % des producteurs savent lire et écrire alors que les analphabètes couvrent 27,8 %. Cette localité se caractérise par l'exiguïté des parcelles réservées au riz où en moyenne nous avons environ 7 ares par ménage. Le riz a été placé en deuxième position par 58,2 % des producteurs après le haricot qui a été placé en 1ère position par 68,6 % des producteurs enquêtés. Les données concrètes nous ont prouvé que le rendement peut atteindre environ 5 T/ha dans les rizières intensivement conduites contre environ 1,8 T/ha dans les exploitations conduites à l'ordinaire. Le riz contribue à la vie socio-économique des ménages via la consommation, la vente, l'offre aux amis et parentés et la conservation comme semence qui ont été exprimés ensemble par 70,4 % des enquêtés. Le riz se heurte à diverses contraintes avec notamment la rareté des terres qui a été dénoncée en première position par 65,2 % des enquêtés suivi du manque de la main d'oeuvre qui apparait chez 51,3 % des enquêtés.

Pour ce, les résultats donnent encore de l'espoir que la localité est dotée d'un potentiel de la productivité, et par conséquent avec un déploiement des efforts de la part des différents intervenants dans la filière, on peut encore faire un pas en avant. Nous profitons de cet occasion pour lancer un appel à tous les producteurs de suivre les instructions des encadreurs, aux chargés de l'encadrement de ne ménager aucun effort pour suivre de proximité les producteurs afin de les accompagner techniquement et matériellement en cas de besoins dans le processus de production et de valorisation de la production.