Caractéristiques et potentialités de l'apiculture en province Gitega
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire | Bibliothèque Centrale | 638.1 MAN.C (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000162863 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, agrégé de l'Enseignement Secondaire en Biologie.
Résumé,
Durant une période de cinq mois, une étude sur les caractéristique et les potentialités de l'agriculture a été effectuée en commune Bugendana et Mutaho de la province Gitega avec comme objectif principal de contribuer au développement du secteur apicole dans ladite province. L'approche méthodologique adoptée a consisté en des observations directes sur terrain d'une part et à une enquête à l'aide d'un questionnaire auprès des apiculteurs d'autres part. L'étude a révélé que 73,6% d'apiculteurs sont âgés de 35 ans et plus. Près de 94,2% d'apiculteurs ont un niveau très bas de formation (catéchèse ou niveau primaire) avec 5,7 d'analphabètes. Environ 97,5% des ruches sont de type traditionnel avec une production moyenne annuelle par ruche de 6Kg de miel tamisé par an. Les ruches modernes quoique peu nombreuses (2,5%) sont plus productifs, soit 13 kg de miel tamisé/ruche/an. Cela est dù au fait que les ruches traditionnelles sont moins chères (2500 à 3000 Fbu/) et fabriquées directement par les apiculteurs que les ruches modernes (parfois 10 fois plus que la ruche moderne). Pour peupler les nouvelles ruches, les apiculteurs utilisent des stratégies d'essaimages traditionnel où 54% convergent sur les mêmes produits qu'ils reconnaissent comme les plus efficaces à utiliser, ainsi qu'une technique d'aromatisation des ruches qui est commune à tous les apiculteurs enquêtés. La totalité de ces ruches sont installées dans des ruchers non couverts. Du point de vue organisationnel, les apiculteurs de la zone, sont soit groupés en association (40%) souvent fragiles; soit individuels (60%). Le seuil;produit de la ruche exploité et valorisé reste le miel, vendu en grande partie aux commerçants (86,6%).
Parmi les contraintes évoquées par les enquêtés, on peut notamment citer (i) la non maîtrise des périodes et des fréquences exactes de récolte, (ii) la non maîtrise des maladies et soins sanitaires des abeilles; (iii) la non implication des femmes et des jeunes; (iv) le manque de matériel moderne, (v) les contraintes techniques pour la valorisation des autres produits de la ruche autres que le miel, etc. Parmi les potentialités pour le développement de l'apiculture, on peut mentionner notamment, l'existence des plantes mellifères dans la zone, la conception des apiculteurs sur les relations abeilles-environnement, une population essentiellement jeune. A la fin de l'étude, il a été recommandé aux chercheurs de mener des études sur les différentes formes locales de valorisation de quelques produits de la ruche autres que le miel pour rendre la filière apicole plus rentable
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