Mémoire préparé et présenté publiquement en vue de l' obtention du diplôme d' Ingénieur Industriel

Résumé,

Ce travail est la contribution à l'étude de l'impact socio-économique de la vente des animaux et produits de basse-cour sur les axes routiers du Burundi précisément sur la RNI traversant les communes KAYANZA et MATONGO dans la province KAYANZA.

Il est centré sur les origines des animaux et produits vendu, pourquoi ce commerce est-il développé sur ces sites, le chiffre d'affaire enregistré quotidiennement, les activités connexes à ce commerce, l'affectation de l'argent gagné, l'expérience des vendeurs, l'appréciation des acheteurs et les problèmes auxquels font face les vendeurs.

Pour arriver aux résultats fiables, une quête a été effectuée avec des visites sur différents sites de vente des produits et animaux de basse-cour.

A partir des résultats obtenus, nous constatons que les animaux et les produits vendus sur la RN1 proviennent des marchés et des élevages des voisins plutôt que dans ceux des vendeurs. 9a se traduit par les résultats enregistrés lors de l'enquête montrant que sur 125 volailles vendus par jour, 104 proviennent des marchés contre 21 provenant des élevages des vendeurs. Le constant est aussi le même que pour les autres produits vendus (oeufs et les lapins). Le volume monétaire atteint 1 212 500 FBU en commune KAYANZA et 712500 FBU en commune MATONGO.

Ce "petit commerce" vieux de plus de 25 ans occupe 100 personnes et 48 % parmi celles-ci est la seule activité génératrice de revenu.

L'argent gagné est réinvesti, investi dans l'achat des nouveaux produits pour continuer leur commerce et dans la scolarisation des enfants (72 % des enquêtés) ainsi qu'en agri-élevage (54 %).

Ce "petit commerce" a permis de nouer des liens d'amitié entre acheteurs et vendeurs : c'est le cas des clients-chauffeurs et les vendeurs qui se donnent des dettes et cette activité fait entrer dans la caisse communale une somme d'argent équivalant à 1,001 % par rapport aux autres animaux vendus. Les agri-éleveurs de la localité vendent leurs produits sans faire trop de déplacements pour se rendre aux marchés.

Ce métier est portant accusé des manquements : les vendeurs disposent de petits capitaux, l'absence d'assistance zoo-vétérinaire et sans oublier l'imposition de la taxe communale payée chaque année ..., telles sont des contraintes auxquelles les vendeurs font face.