Effets du développement du secteur financier sur la croissance économique au Burundi

Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 338.01 NIY. E (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000207045 | |
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Bibliothèque de la Faculté des Sciences Économiques et Administratives | 338.01 NIY.E (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000581749 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade de Licencié en Sciences Economiques et Administratives.
Option : Economie Politique
Résumé,
Dans le cadre de ce travail de recherche intitulé "EFFETS DU DEVELOPPEMENT DU SECTEUR FINANCIER SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE AU BURUNDI : une analyse empirique avec rupture " , notre objectif était d'analyser les effets des indicateurs du développement du secteur financier sur la croissance économique au Burundi.
Pour bien mener notre travail de recherche, nous nous sommes posé en hypothèses que les indicateurs du développement du secteur financier (le taux de liquidité de l'économie, le rapport du crédit accordé au secteur privé par le secteur bancaire sur le aux de croissance du PIB, et le rapport du crédit accordé au secteur privé sur le crédit intérieur) influencent positivement la croissance économique au Burundi. Tenant compte des ruptures survenant dans le temps pour des raisons structurelles et que même les économistes convergent sur l'avis que de nombreuses relations économiques soient non-linéaires, les changements de régimes jouent une grande importance dans les relations entre les variable dans notre travail de recherche.
En termes de méthodologie, le test de racine unitaire de Zvot et Andrews (1992) qui prend en compte la présence d'une rupture dans les données, a été utilisé. Par la suite, le test de cointégration de Gregory et hansen (1996) qui prend en compte la présence d'une rupture. Après la confirmation d'une relation de long terme entre les variables, le modèle à correction d'erreur a été utilisé. Les résultats montrent que toutes les variables d'intérêt ont une influence sur le taux de croissance du PIB à court terme qu'à long terme malgré qu'elle ne soit pas la même. Ainsi donc, les résultats trouvés n'ont pas tous répondu en faveur de nos attentes soulevées dans les hypothèses car le taux de liquidité de l'économie influence négativement et positivement la croissance économique respectivement à court terme et à long terme. Quant au rapport crédit au secteur privé sur le taux de croissance du PIB, il influence positivement la croissance économique à court terme et l'influence négativement à long terme tandis que le rapport crédit au secteur privé sur crédit intérieur influence positivement la croissance économique à court terme tandis qu'à long terme cette influence est négative. D'emblée, ces résultats nous ont poussés à confirmer partiellement nos hypothèses respectivement à long terme pour la première hypothèse et à court terme pour la deuxième et la troisième hypothèse.
Cependant, ces résultats nous ont conduit à suggérer au gouvernement de créer un climat d'affaire propice et de renforcer l'inclusion financière, de décentraliser les agences et guichets bancaires pour les agents du secteur financier et à la population burundaise de s'adonner aux activités de la finance
Mots clés : Rupture, développement du secteur financier, croissance économique.
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