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Caractéristiques et potentialités de l'apiculture en province Gitega

Published by : Université du Burundi, Institut de Pédagogie Appliquée, Département de Biologie (Bujumbura) Physical details: VII-44 f. 30 cm. Year: 2016

Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement Secondaire en Biologie.

Résumé,

L'étude des caractéristiques et potentialités de l'apiculture en communes Bukirasazi et Buraza de la province Gitega a été menée sur une période de six mois (septembre 2014 - février 2015 ). Ces communes étaient particulièrement choisies parce que ce sont des communes qui n'avaient pas encore fait objet d'une telle étude. L'approche méthodologique a consisté en une observation sur terrain d'une part et à une enquête auprès des apiculteurs d'autre part. Les résultats ont montré que l'apiculture est en grande partie réservée aux hommes (94,29 % des enquêtés), aux non instruits (5,7 % des enquêtés ont seulement un niveau secondaire) et aux adultes (74,28 % des enquêtés ont plus de 30 ans). L'apiculture est dominée par la forme traditionnelle (95,06 % pour les ruches traditionnelles contre 4,94 % pour les ruches modernes). Les 97,9 % d'apiculteurs individuels enquêtés disposent des ruchers en plein air. L'étude a révélé que ce sont les ruches modernes qui ont une production moyenne annuelle élevée ( de 26 à 30 kg de miel / an et par ruche) par rapport à celle des ruches traditionnelles (11 à 16 kg de miel / an et par ruche). Le miel à l'état tamisé coûte plus cher (6000 Fbu / kg) que celui à l'état brut et à l'état préparé mais non tamisé, le prix des deux derniers états étant pratiquement le même (5000 Fbu / kg). La majorité des enquêtes (près de 90 %) ont révélé que si les conditions climatiques ont été bonnes, ils parviennent à couvrir les dépenses engagées. Pour eux, le miel est dont rentable. Concernant les stratégies utilisées pour appeler les essaims d'abeilles 65,1 % des enquêtés utilisent des stratégies traditionnelles (des recettes préparées sur base des plantes attire-essaims sont utilisées), 27,5 % des enquêtés utilisent des stratégies modernes et 7,4 % des enquêtés capturent les essaims . Par rapport aux stratégies traditionnelles d'attire-essaims, 9 espèces de plantes (dont deux Crassula vaginata Eckl. Zeyh communément appelée "Urugaru" et une autre communément appelée "Sabutangwe" ont été citées comme étant les plus efficaces). Concernant le mode d'organisation, 91,43 % des apiculteurs agissent de façon individuelle, seuls 8,57 d'apiculteurs sont groupés en associations. Les contraintes évoquées sont surtout d'ordre technique, matériel, organisationnel, financier. Parmi les contraintes signalées par les apiculteurs nous pouvons citer entre autres la non maitrise des races d'abeilles, des maladies d'abeilles et les soins à y apporter exprimé par 31,4 % des enquêtés, l'ignorance des causes exactes de désertion, l'ignorance de la nécessité de nourrir artificiellement les abeilles évoqué par 18,2 % des enquêtés, la non maitrise des produits de la ruche autre que le miel, le manque de matériel moderne évoqué par près de 90 % des enquêtés, etc. Malgré ces diverses contraintes, les résultats de notre étude ont montré que l'apiculture a des potentialités (existence des produits apicoles diversifiés, existence des espèces mellifères, etc.) pouvant donner l'espoir d'un probable décollage et d'une probable contribution au développement de la filière apicole.

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