Mémoire présenté et soutenu publiquement en vue de l'obtention du Diplôme de Licence en Langue et Littérature Françaises

RESUME

Réfléchir sur le pouvoir politique en Afrique, c'est rechercher les permanences et les ruptures afin de comprendre en quoi l'Afrique d'Aujourd'hui, dans sa construction diffère d'hier ou lui ressemble.

Ainsi, au cours de notre analyse, n ous nous rendons compte que nous avons évoqué le passé pour désigner le présent et nous pensons avoir clairement motnré comment Dongala nous a fait revivre la révolution rouge de Brazzaville où le peuple était confronté à la misère plus pire que celle de l'ère coloniale.

Avant d'entrer dans le vif de notre sujet, nous avons d'abord évoqué le cadre théorique du sujet où se retrouve la manière dont ont fonctionné les Etats de l'Afrique postcoloniale en général et du Congo Brazzaville en partidulier. Ces Etats se sont montrés très autoritaires en utilisant la dictature du parti unique à l'ère de la révolution. Dans ce même chapitre, les contestations littéraires de l'après indépendance montrent que l'écrivain de cette période n'a pas gardé sa bouche fermée, il s'est montré héraut du peuple.

Au deuxième chapitre, il s'agit de l'étude des personnages. Ce chapitre montre comment Dongala a peint son personnage de façon réaliste tout en voulant montrer à quel point les africains onst souffert de la prise en main par les autochtones de leur propre affaire, d'où Dongala est réellement l'un des auteurs de la littérature du désenchantement et de la désillusion.

Le troisième et dernier chapitre de notre travail est centré sur la thématique de l'oeuvre et les thèmes présents dans cette oeuvre sont bâtis sur un style humoristique. A base de son style incontournable, les croyances africaines volontairement refoulées sont reconnues et les abus du pouvoir en place sont dénoncés sans complaisance.

Bref, Jazz et vin de palme nous a donné une vision tragique de l'Afrique postcoloniale ce qui nous a poussé à découvrir l'expérience de la vie politique généralement en Afrique et particulièrmene au Congo Brazzaville. Ainsi, nous avons pu remarquer que les dirigeants africains, malgré leur bon vouloir de sauver le peuple de l'oppression coloniale, la violence tant morale que physique qu'ils exercent sur ce dernier traduit leur méchanceté, leur dictature, l'égoïsme et surtout l'avidité qu'ils ont du pouvoir et enfin le manque d'expérience en matière de la gestion du pouvoir qui leur fait dangereusement défaut.