Impacts socio-économiques de l' aménagement des marais de Nyagihundo et Mavuvu de la commune Makebuko de la province Gitega sur la population environnante
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Bibliothèque Centrale | 626.871.ITA. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000203344 | |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d' Ingénieur Industriel
Resumé,
La présente étude "impacts socio-économiques de l'aménagement des marais de Nyagihundo et Mavuvu de la commune Makebuko, province Gitega sur la population environnante" avait pour bu de montrer à travers une enquête les retombées positives et négatives sur le plan social et économique occasionnées par cet aménagement sur la population environnante.
Pour y arriver, nous avons mené cette enquête au près des ménages environnant ces marais afin de savoir la situation socio-économique de ces ménages avant, pendant et après l'aménagement des marais de Nyagihundo et Mavuvu. Dans le but d'obtenir une meilleure représentabilité de la zone d'étude et des informations exactes, un échantillon de 62 ménages sur 614, soit un rapport de 10,09%, dans le marais de Mavuvu et 65 sur un total de 648 ménages, soit un rapport de 10,03%, dans le marais de Nyagihundo des ménages ayant au moins une parcelle dans chacun de ces deux marais a été pris. Quant aux ménages qui n'ont pas de parcelles dans chacun des deux marais et comme ils ne sont qu'au plus 15 ménages par marais, nous avons pris 8 ménages dans chaque marais soit un rapport de 53%.
En effet, les résultats de ce travail ont montré que 49,61% des exploitants enquêtés possèdent une superficie dans les marais comprise entre 1 et 300 m2, une superficie insuffisante par rapport au nombre de personnes à charge enregistrées où 63,64% des enquêtés ont entre 4 et 6 personnes à charge.
Avant l'aménagement des deux marais, les exploitants interviewés n'utilisaient pas les engrais minéraux et la maladie observée dans la culture de pomme de terre n'était pas traité.
Par contre, après l'aménagement, les engrais ont été utilisés dans la culture du riz et la maladie qui a attaqué le riz a été traitée avec le Kitazin.
Quant à la production, les données on montré un écart très remarquable entre la production reçue avant et après l'aménagement. En effet, avant l'aménagement, à part la patate douce qui était rentable (RVC =3,03) selon les recommandation de Young (1998) selon lesquelles, une culture n'est rentable que si le Rapport Valeur sur Coût est supérieur ou égal à 2, toutes les autres cultures (haricot, maïs et pomme de terre) n'etaient pas rentables car leurs RVC sont inférieurs à 2 ; la culture du riz s'est montrée très rentable avec un RVC égal à 8,08, largement supérieur à 2.
L'introduction de la culture du riz après l'aménagement a été considérée comme avantage par les personnes enquêtées puisque cet aliment améliore le revenu familial.
Le constant a été aussi que l'aménagement des deux marais a connu un coût très élevé (325.579.484,48 FBU), heureusement il sera remboursé juste à la deuxième recolte après l'aménagement avec un surplus de 238.496.655,48 FBU, ce qui a montré que l'aménagement a été très rentable.
Neanmoins quelques recommandations ont été émises pour maximiser le rendement.
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