Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade d' Ingénieur Agronome

RESUME

Les pulpes de café constituent une source de multiples possibilités, du fait qu'elles renferment une quantité appréciable d'élements nutritifs susceptibles d'être valorisées pour produire des bio-fertilisants.

Pour obtenir les composts, trois essais de compostage ont été expérimentés. D'une part, un traitement témoin (T1) où les pulpes de café ont été compostées seules et d'autre part un compost (T2) issu de pulpes de café mélangées de l'eragrostis. Enfin, un compost T3 issu d'un mélange de pulpes de café, d'eragrostis, de fumier de ferme et de cendre. Les paramètres de compostage ont été suivi du début jusqu'à la fin et les analyses physico-chimiques des composts obtenus ont portés sur le pH, les teneurs en carbone, azote, phosphore et potassium.

Les résultats obtenus montrent qu'un bio-fertilisant issu du traitement T3 est plus riche en éléments fertilisants que les deux autres. En effet, la teneur en K2O (<0,60% MS) et en P2O (en moyenne 2,03% MS) approche la norme recommandée par MUSTIN (en moyenne 2,29%% MS) pour ledit traitement contre 1,80% et 1,07% respectivement pour les traitements T2 et T1.
Nos analyses du pH des composts montrent un pH basique en fin du processus de compostage pour tous les traitements, ce qui est avantageux pour les sols burundais qui sont majoritairement acides.

Sur base de ces résultats, nous pouvons conclure que la teneur en éléments fertilisants des composts varie en fonction de la composition des matériaux de compostage de départ, de leur degré de décomposition et aussi des pertes éventuelles subies au cours du compostage et que l'amélioration des techniques de compostage conduit à la production d'un compost riche et équilibré en éléments fertilisants.