MÉmoire présenté et défendu pupliquement en vue de l'obtention du grade d'Ingenieur Industriel

Résumé

Le présent travail a pour objectif d'étudier l'impact de l'état actuel des plantation caféicoles sur la production du café cerise afin de contribuer à leur amélioration.

Pour atteindre notre objectif, nous avons procédé par une enquête auprès des caféiculteurs des moniteurs agricoles de l'Agronome communal et de l'administration. A cette effet, un échantillon de 10 caféiculteurs par colline a été constitué soit un total de 180 caféiculteurs et 18 moniteurs agricoles ont été interviewés. Un questionnaire semi-structuré a été conçu à l'avance et utilisé.

Les résultats de notre travail prouvent que les plantations caféicoles actuelles se trouvent dans un état déplorable. Une moyenne de 41,7 % de caféiers est presque abandonnée. De même, 38,9 % des plantations sont moyennement entretenues et seulement 19,4 % de celles-ci sont bien conduites. Egalement, une bonne partie des caféiers sont assez vieux soit un taux de 25,6 % représentent les plantations qui ont un âge compris entre 30 - 40 ans. En plus, la priorité est accordée aux cultures vivrières qu'à la culture du caféier, cela se justifie par le fait que pas mal des verges caféicoles enquêtés sont associés avec d'autres cultures soit une moyenne de 47,2 %. Une moyenne de 87,8 % des caféiculteurs affirme que la quantité de paillis n'est pas suffisante et une faible proportion des caféiculteurs procurent une quantité suffisante de paillis sont 12,2 %.

L'état actuel de production des verges caféicoles enquêté campagne café 2008 jusqu'à 2013 est allée en descendant. La production moyenne de 181,8 Kg enregistrée pour la campagne café 2008 a chuté jusqu'à 82,7 kg en 2013. Selon les informations recueillies auprès de nos enquêtés, cette norme régression serait due au mauvais entretien des vergers caféicoles, manque de paillis, prix non motivant au kg, association du caféier aux autres cultures, relâchement de l'encadrement, densité démographique élevée, vieillesse des caféiers ainsi que l'ignorance des caféiculteurs.

Que nos résultats soient utiles à tous les partenaires du secteur agricole en général et ceux oeuvrant dans la filière café en particulier, et qu'il soit un élément d'édification dans ledit secteur afin de redynamiser la culture du caféier et relever ainsi le revenu agricole burundais.