Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade d' Ingénieur Industriel

Résumé

La présente étude a pour objectif la comparaison de l'éclosion des oeufs après incubation buccale et artificielle chez les poissons de l'espèce. Oréochromisniloticus (tilapia du Nil) maintenus en happas de reproduction et alimentés avec les granulés coulant fabriqués au CNDAPA avec les ingrédients locaux suivant une ration équivalent à 5 % de la biomasse des géniteurs / jour.

Dans cette étude 5 géniteurs mâle et 156 géniteurs femelle ont été mis dans dans 5 happas pour la reproduction installés dans un étang en terre, avec comme sexe ratio 3 : 1 et une densité de 4 poisson / m². Le poids moyen individuel des géniteurs était compris entre 70 g et 200 g pour les femelles. La récolte des oeufs destinés à l'incubation artificielle et des frais issus de l'incubation naturelle s'est faite à une fréquence régulière de 15 jours. L'incubation artificielle s'est faite à l'écloserie du CNDAPA pendant 4 à 5 jours jusqu'à l'éclosion en utilisant l'eau du robinet (REGIDESO). L'incubation buccale (naturelle) a été assuré par les géniteurs femelles placées individuellement dans un happas pour incubation installée dans le même étang que les happas de reproduction.

A l'égard de la méthode utilisée, les résultats issus des analyses faites nous ont montré que l'incubation artificielle est 2 fois supérieure à l'incubation naturelle c'est- à -dire le nombre des alevins après l'incubation artificielle est de 6398 contre 3806 issu de l'éclosion après l'incubation naturelle soit 2 fois supérieure. L'éclosion entre incubation naturelle et artificielle, les 10204 larves obtenues au cours de notre étude,6398 larves soit 63 % sont issus de l'éclosion après incubation artificielle.
L'incubation artificielle par les traitement des données par le logiciel Genstat Discovery 3 emeédition indique une augmentation hautement significative P (<0,01) du taux de survie des alevins jusqu'au stade de l'empoissonnement dans les étangs, pour l'Incubation artificielle atteint à 99 % à celle estimée pour l'incubation naturelle à 60 % des alevins récoltes dans happas incubés par les géniteurs mis à la reproduction à la station piscicole de Mubone.

Enfin, à l'issu du présent travail, les résultats ont témoigné que le taux d'éclosion artificielle est important dans l'élevage des poissons et occasionne des pertes non considérables lors d'alevinage et l'empoisonnement rapide des étangs piscicoles.