Contribution à l'étude des impacts liés à l'effort de pêche excessive dans la zone littorale du lac Tanganyika


Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | R.639. NIB. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000151966 | |
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Bibliothèque du Campus Zege | 639.NIB. (Browse shelf) | 2 | Not For Loan | 5010000540784 |
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Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur Industriel
Résumé
Les milieux aquatiques de nombreuses régions sont soumis à une exploitation anarchique dont les principales conséquences sont la disparition de certaines espèces, le commerce illégal du poisson et des produits de la pêche, la baisse progressive des captures, la bisse des revenus et le risque d'épuisement des stocks. Le but de ce travail dénommé "CONTRIBUTION A L'ETUDE DES IMPACTS LIES A L'EFFORT DE PECHE EXCESSIVE DANS LA ZONE LITTORALE DU LAC TANGANYIKA" est en premier temps d'inventorier les types d'engins utilisés lors de la pêche dans le lac Tanganyika, le nombre de bateaux et pêcheurs oeuvrant au lac ainsi que les types de filets utilisés actuellement par rapport aux années antérieures. Lors de la récolte des données sur terrain, trois membres des comités de gestion des pêches, quatre pêcheurs pour chaque catégorie de pêche et deux mareyeurs dont une femme au moins, soit au total neuf personnes dans chaque site de débarquement ont été mis a contribution. Il fallait atteindre les sites inaccessibles par route surtout pour la pêche coutumière clandestine. Enfin, nous avons passé au dépouillement, synthèse, traitement et à l'analyse des données. A cela, nous avons remarqué que sur le littoral du lac Tanganyika, depuis 1992 à 2012, le nombre de pêcheurs employés par la pêche artisanale a augmenté de 320 %, le nombre de lampes utilisées (standard, Anchor et les drums) a presque triplé, la pêche industrielle n'existe pas. La baisse des captures par unité d'effort (CPUE) est probablement causée par les activités illégales des unités de pêche : capture de juvéniles et usage de matériel de pêche prohibé. Pour la pêche artisanale, les sorties étaient de 134568 = 100 % en 2007 se sont augmentées de 6,1 % en 2008 et les captures qui étaient de 1038722 kg se sont augmentées de 56,2 %. En 2012 les sorties de 160629 = 119,2 % ont données 13577822 kg des captures, d'où une perte de 1346,4 % de poissons par rapport à l'année 2007. Pour la pêche coutumière, en 2007, les sorties étaient de 85308 = 100%) et capture 929785 = 100 %), en 2012 les sorties étaient de 193299 = 226,6 % alors que les captures étaient 865151 = 93 %.
Sur le total de 29 sites de pêche, le poisson débarque moins de 5 mois sur 2 sites, plus de 5 mois sur les 4 sites et sur les 23 sites restants, le poisson débarque toute l'année.
Pour les pêcheries burundaises, le nombre d'unité par km de côte est élevé, soit 14 unités (trois motorisés, 2 non motorisés et 9 pirogues) avec une moyenne de 49 pêcheurs par km (17 coutumiers et 32 artisans).
La pêche est un secteur qui stimule le développement des autres activités post-captures telles que le fumage, le séchage, le commerce, etc. Elle entraîne le développement des autres métiers comme l'artisanat, la construction des bateaux, la fabrication des filets, la réparation des embarcations et des moteurs. Ainsi, elle contribue à l'amélioration des conditions de vie de la communauté du littoral du lac Tanganyika. Les activités alternatives génératrice de revenus, le suivi, contrôle et surveillance ; les mécanismes de cogestion ainsi qu'une législation de pêche actualisée s'imposent plus que jamais.
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