Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences Biologiques

Résumé

Notre travail de recherche nous a permis d'explorer mieux le milieu d'étude et les espèces médicinales. Il a commencé avec le mois de mars jusqu'au mois de juin 2014 par une enquête ethnobotanique où vingt neuf personnes de la zone MUTOYI ont été interrogées.

Cette enquête a mis en évidence 169 recettes médicamenteuses soignant 42maladiees dont 85 espèces sont utilisées pour traiter les maladies du tube digestif, 38 espèces pour les maladies liées aux croyances surnaturelles et les maladies de la peau, 38 espèces pour les maladies infantilles, 23 espèces pour les maladies de l'appareil respiratoire et 18 espèces pour les maladies de l'appareil génital gyneco-obstetrique.

Nous avons remarqué que le nombre des plantes soignant les maladies du tube digestif est important et la fréquence de ces maladies s'expliquerait par les conditions précaires d'hygiène auxquelles est soumise la population de la zone MUTOYI.

Nous avons aussi trouvé que la feuille est l'organe de la plante le plus utilisé dans la médecine traditionnelle avec 48,5 % d'espèces recencées suivi par les racines avec 23 %.

L'extraction du suc est le mode de préparation 1 plus utilisé par les informateurs avec 28.5 % d'espèces recencées suivi par la décoction avec 21.19 % suivie par la poudre avec 10.13 %.

Toutefois, nous avons remarqué que les pruits sont administrés par voies orale (54.11 %) et anales (14.90 %) et que l'eau est le solvant le plus utilisé dans notre Zone d'étude (68.04 %) suivie par la bière de banane (9.27 %).

Enfin, nous avons remarqué que dans la médication traditionnelle, un problème sérieux est le dosage car on ne fait que des estimations en utilisant les cuillères, les verres ou les gobelets et ces produits sont pris une trois fois par jour. La durée du traitement est variable selon l'état physiolosique du patient et la qualité du produit.