Etude des complications du post-partum et de leur prise en charge
Published by : Université du Burundi, faculté de Médecine (Bujumbura) Physical details: XVIII- 99f. 30 cm.


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Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l' obtention du grade de Docteur en Médecine
RESUME
Il s'agit d'une étude prospective qui porte sur les complications du post-partum chez les femmes qui ont été hospitalisées dans le service de gynécologie obstétrique de l'Hôpital Prince Régent Charles ou dans le département de gynécologie obstétrique du Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge du 1er Janvier au 31 Décembre 2010, soit une période de douze mois.
La fréquence de ces complications est de 2,19%. Les complications infectieuses viennent en tête avec 50% des cas suivies des complications hémorragiques avec 24,74% des cas. L'anémie vient en troisième position avec 17,37% des cas, puis les complications thromboemboliques avec 3,16% des cas, l'hématome pariétal dans 2,63% des cas et enfin les fistules génito-urinaires dans 2,10%.
La majorité de nos patientes sont jeunes (63,67% ont moins de 30 ans) et primipares (40% des cas).
La majorité des complications sont apparues dans les 7 premiers jours du post-partum.
De manière globale, els complications du post-partum ont plus été observées chez les femmes ayant accouché par voie haute (56,84% des cas). Si les césarisées sont celles qui sont plus touchées par les complication sinfectieuses (73,68% des cas), les complications hémorragiques ont été par contre plus dominantes chez les accouchées par voie basse (76,59% des cas).
Les principales étiologies sont le lâchage et/ou suppuration pariétale pour les complications infectieuses et la rétention placentaire pour les hémorragies du post-partum.
L'attitude thérapeutique a été essentiellement médicale avec possibilité de réintervention chirurgicales pour les complications infectieuses. Les patientes avec complications hémorragiques ont eu un traitement médicochirurgical simple (délivrance artificielle, révision utérine, suture des lésions, remplissage vasculaire, ocytociques, tamponnement vaginal, etc.) et seules deux patentes ont subi une hystérectomie dhémostase. L'hystrorraphie a été éalisée chez quatre patientes.
L'évolution a été bonne dans la grande majorité des cas (98,46%). Le seul cas de décès maternel était lié à l'hémorragie du post-partum immédiat. 16% des nouveau-nés hospitalisés en néomatologie ou en pédiatrie sont décédés.
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