Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

RESUME

Il s'agit d'une étude rétrospective sur une période de 13 mois, de Novembre 2011 à Décembre 2012 à propos de 1784 cas. Nous avions pour objectif d'évaluer l'impact du protocole national de la PTME à travers 2 objectifs spécifiques que sont la détermination du taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant et celle des modalités de prise en charge des enfants nés des mères VIH+. Au total 1784 enfants ayant fait leurs test PCR à l'INSP ont fait l'objet de notre étude.

Dans notre étude, le taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant est de 1,96%. La TME est liée à la non mise sous - ARV de la mère ou de l'enfant (p=0.0000). En effet pour la catégorie des mères n'ayant pas bénéficié de TARV (15%), le taux de TME est de 10% tandis que pour ceux ayant bénéficié de TARV sans considération d'aucun autre paramètre le taux de TME est de 0,47%. Pour 21.30% d'enfants, aucune prophylaxie antirétrovirale à la naissance n'avait été donnée et le taux de TME pour cette catégorie est de 7.37%.

L'accouchement par voie basse était le principal mode d'accouchement et le motif de césarienne n'était pas systématiquement signalé pour les quelques cas de césariennes réalisées (11.7%).

La majorité des mères ayant été mises sous TARV a bénéficié une forte combinaison ARV et les enfants pour la grande majorité de ceux ayant bénéficié de TARV à la naissance ont reçu NVP sirop.

Le mode d'alimentation privilégié était l'allaitement maternel protégé.

A part que la majorité, (plus de 90%) des enfants diagnostiqués PCR positif ont été testés tardivement, de surcoirt il n'y avait aucune trace de suivi pour 84% des enfants diagnostiqués PCR+ dans les sites PTME visités.

La tenue des dossiers qui devraient permettre un bon suivi du couple mère-enfant n'était pas satisfaisant.