Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine

Résumé

Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée à la Maternité du CHUK à propos de 252 cas du 1er janvier 2012 au 31 Décembre 2012 en vue d'évaluer les indications de la première césarienne, identifier les césariennes qui pouvaient âtre évitées, évaluer les indications de la première itérative.

Sur 3381 accouchement, 1033 cas était des accouchements par césarienne (30,55 %) dont 252 cas étaient des permières itératives (7,45 %).

Les indications de la première césarienne étaient dominées par les indications non permanentes dans 75 % des cas. Les indications de la première itérative étaient dominées par les indications non permanentes dans 77,77 % des cas dont les utérus fraichement cicatriciels représentaient à eux seuls 52,33 %. 69,38 % des opérées pour UFC avaient un espace inter génésique inférieur à 15 mois. 71,03 % des premières itératives étaient programmées et 25,39 % étaient réalisées en urgence. Les suites opératoires étaient simple dans la majorité des cas (97,22 %), toutefois, quelques complications ont été relevées (rupture utérine :0,39 %, placentas adhérents : 1,19 % ; plaies intestinales et vésicale : 0,39 % dans chaque cas. La mortalité était nulle.

Les résultats de notre étude montrent que nous réalisons beaucoup de césariennes prophylactiques lors de la première itérative et d'indications non permanentes et parfois même sans indications obstétricales. Cette attitude doit être à tout prix évitée en favorisant les épreuves de la cicatrice et en faisant recours à la contraception de longue durée après la première césarienne et en renforçant la cohésion et la collaboration de l'équipe de la maternité afin de prendre des décisions consensuelles avant toute intervention.