Thèse présentée et défendue publiquement en vue de l' obtention du grade de Docteur en Médecine

Résumé

Notre étude porte sur 75 malades hospitalisés au Centre Hospitalo Universitaire (CHUK) de kamenge sur une période de 18 mois ( de janvier 2009 à juin 2010). La prévalence de la thrombose veineuse profonde est variable comparée à celle des autres auteurs. Il s'agit d'une population relativement jeune : 88 % des malades ont moins de 60 ans.

La prévalence de la thrombose veineuse profonde est significativement plus élevée chez la femme que l'homme (82,67 % contre 17,33 %). Les cadres et les fonctionnaires sont les catégories socioprofessionnelles la plus représenté avec 43 % des cas.

Les facteurs de risque de la thrombose veineuse profonde des membres inférieurs sont dominés par les facteurs médicaux (52 cas sur 75). La comorbidité thrombose veineuse profonde et l'infection par le VIH sont associées dans plus de 40,38 %.

On note un nombre faible de thrombose veineuse profonde pos-traumatique (2 cas) malgré l'absence de prophylaxie par les anticoagulants.
Le diagnostic étiologique de la thrombose veineuse profonde reste encore difficile par intrication de nombreux facteurs de risque et l'absence de laboratoires d'hémostase.

Le traitement est basé sur les héparines de bas poids moléculaires en sous cutanée avec un relais par les antivitamines K dès le premier jour.

La surveillance du traitement anticoagulant est basée sur la numération des plaquettes, le dosage du taux de prothrombine (TP) et de l'INR.
L'évolution a été marquée par une amélioration de 64 % une mortalité de 13,33 % et des complication à type d'embolie pulmonaire ( 4%), de récidive (10,67 %), une hémorragie (2,67 %), des séquelles (2,67 %) et thrombopénie induite par l'héparine (2,67 %).