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Cancer de la cavité buccale: aspects épidémiologique, anatomo-clinique, thérapeutique, évolutivf et pronostic.

Additional authors: dir. -- Marerwa, Gaspard

| Université du Burundi -- Faculté de Médecine

Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura) Physical details: XIII-63 f. 30 cm.

Subject(s): Cavité buccale -- Cancer -- Centre Hospitalo Universitaire de Kamenge

| Cancer -- Cavité buccale -- Centre Hospitalo Universitaire de Kamenge

| Thèse

Year: 2011

Item type	Current location	Call number	Copy number	Status	Date due
These	Bibliothèque Centrale	616.006.6 NKU. (Browse shelf)	1	Not For Loan

Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l' obtention du grade de Docteur en Médecine

Résumé

Notre étude porte sur 39 patients ayant un cancer de la cavité buccale confirmé histologiquement. C'est une étude rétrospective sur 11 ans du 1er janvier 1999 au 31 janvier 2009, réalisée dans le service d'ORL du CHUK de Kamenge.

L'objectif de notre travail est d'étudier les aspects épidémiologiques, anatomo-clinique ainsi que les moyens diagnostiques et thérapeutiques disponibles au Burundi.

Le cancer de la cavité buccale est rare dans le répertoire hospitalier. Sa fréquence a été respectivement de 0,12 % des consultants et de 1,61 % des hospitalises dans le service d'ORL.

L'âge moyen es de 52 ans avec les extrême de 7 ans et 85 ans. La majorité de nos patients soit 82,06 % ont un âge supérieur à 40 ans. La tranche d'âge la plus touchée est de 51 à 60 ans (13 cas sur 39 ).

Nous observons une prédominance masculine avec un sex-ratio de 3,33. Le tabagisme associé ou non à l'alcool est le principal facteur de risque des cancers de la cavité buccale (71,80 % des cas).

Cliniquement la dysphagie est le maitre symptôme précoce et se retrouve dans 76,92 % des cas . La plupart de nos malades consultent tardivement quand plusieurs signes d'aggravation s'associent déjà.

Le délai moyen entre le premier symptôme et les consultations en ORL est de 3,92 mois pour notre série.

Histologiquement, le carcinome épidermoïde est retrouvé dans 71,79 %. La forme moyennement différenciée est la plus fréquente occupant à elle seule 30,77 %. Les moyens diagnostiques et thérapeutiques sont insuffisants : seuls 33,34 % de nos malades ont fait le bilan d'extension et le traitement institué est essentiellement symptomatique soit dans 87,17 % des cas.

Nos résultats ont été discutés et comparés avec ceux des autres études sur les tumeurs malignes de la cavité buccale déjà faites de part le monde.

71,79 %.

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