Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l'obtentiondu grade de licencié en sciences biologiques

Résumé,

La connaissance de la biodiversité floristique ainsi que les infractions qui sont commises dans cette biodiversité sont des aspects les plus importants pour sa bonne conservation et sa gestion durable. L'indentification des infractions commises dans cet écosystème est un aspect le plus important pour y arriver mais qui n'est pas souvent plus en compte dans les stratégies de conservation des écosystèmes comme c'est le cas pour le Burundi. C'est dans cette logique que nous avons mené la présente étude "Etat de la dégradation des forêts de montagne du Burundi : cas du parc national de la Kibira".

Cette étude porte sur l'inventaire des espèces de la forêt les plus menacées, les infractions commises dans le forêt ainsi que les stratégies à mettre en place pour bannir cette destruction du patrimoine forestier.

Les résultats obtenus nous montrent que ps mal d'espèces sont plus menacées comme par exemple l'Arundinalia alpina à ces usages multiples. Les autres espèces les plus menacées sont celles à usage médicinal car ces dernières occupent la 2ème place après les espèces de construction.

L'inventaire des espèces végétales comestibles et non comestible nous a révélé que cet écosystème possède beaucoup de ressources naturelles.

L'inventaire des formes biologiques nous a montré que les phanérophytes occupent le premier rang suivi successivement des hemicriptohpytes, des géophytes, des camephytes et des théophytes.

L'analyse du spectre phytogéographique montre une dominance des espèces à large distribution.

Le nombre élevé des espèces montagnardes montre qu'il s'agit d'une forêt de montagne.