Morbidité et mortalité dans le service de Pédiatrie et de Médecine Interne des deux hôpitaux de la province Cibitoke






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Bibliothèque Faculté de Médecine | 616.036.8 NIS. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5040000031982 | |
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Thèse présentée et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de Docteur en Médecine
Résumé
Il s'agit d'une étude rétrospective ayant porté sur 6141 patients qui ont été hospitalisés dans les services de médecine interne et de pédiatrie des deux hôpitaux de la province Cibitoke du 1er janvier au 31 décembre 2012.
La grande majorité de nos patients se trouvait dans les tranches d'âge comprise entre 15-24 ans et de 25-34 ans en médecine interne et de 13 à 59 mois en pédiatrie. Nous avons colligé en médecine interne 1409 patients dont 718 de sexe féminin et 691 de sexe masculin, soit un sex-ratio de 0,96, et en pédiatrie 4732 patients dont 2160 de sexe féminin et 2572 de sexe masculin, soit un sexe-ration (H/F) de 1,19.
La majorité des patients provenait de la province Cibitoke à 99,9 % et en commune Rugombo à 45,8 %.
Le paludisme et le diabète ont été les principales causes d'hospitalisation et représentaient respectivement 51,8 % et 16,9 % en médecine interne.
En pédiatrie, le paludisme était la principale cause d'hospitalisation et représentait 84,6 %.
Nous avons eu 90,1 % de patients qui sont guéris/ameliorés ; 5,4 % de décès ; 1,9 % qui ont été transférés ; 1,6 % de patients qui se sont évadés et 0,9 % dont leur évolution était inconnue.
Le transfert était motivé en premier leu en médecine interne par le paludisme grave à 35,5 %, les pneumopathies à 11,9 % et l'insuffisance cardiaque à 7,9 % ; et en pédiatrie par le paludisme grave à 51,2 %, la malnutrition protéinocalorique et les INNP a 11,6 % chacune.
Le taux de mortalité globale était de 5,4 %. Les principales causes de mortalité précoce en médecine interne étaient ; le paludisme à 55,3 %, le diabète à 18,5 % et l'insuffisance cardiaque à 10,5 %. En pédiatrie elles étaient dominées par le paludismes à 59,8 % ; les INNP à 25,8 % et les INNT à 4,1 %.
Le paludisme était la première cause de décès et représentait 43,2 % en médecine interne et 59,8 % en pédiatrie.
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