Contribution à l' étude des changements climatiques et leurs conséquences sur l' érosivité de l' équation de Wischmeier pour les périodes de 1995-2010
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire | Bibliothèque Centrale | 551.583.NTI. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000155476 | |
Memoire | Bibliothèque du Campus Zege | 551.583.NTI. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000501198 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue de l' obtention du grade d' ingénieur Industriel
Résumé
Notre travail est une contribution à l'étude des changements climatiques ainsi que leurs conséquences sur l'érosivité de l'équation de Wischmeier. Les résultats observés sur l'érosivité sont presque parcellaires du fait de pannes fréquentes de pluviographes. Pour estimer les données manquantes, on a procédé par extrapolation des moyennes des données disponibles. Le dépouillement des hauteurs des averses enregistrées à la station climatologique IGEBU de Rwegura, Gisozi et Tora pur la période de 1995 - 2010 et leur analyse statistique fréquentielle par la méthode probabiliste de Gumbel montrent clairement un changement climatique majeur qui se traduit par :
1° Une fréquence très élèvée des précipitations exceptionnelles de temps de retour de 10 ans (plus de 6 averses au cours des 16 années) et même des précipitations de temps de retour de 40, 200 et même 600 ans.
2° Une alternance d'année très arrosée et très sèche.
Ceci est à mettre en rapport avec ce qui est observé ailleurs dans le monde où l'on note une nette augmentation des typhons, des ouragans et des tempêtes tropicales qui semblent avoir augmenté de pls de 20 fois ces deux dernières décennies. On sait que le climat du Burundi est sous la dépendance de la convergence intertropicale qui nous amène de l'Océan Indien des masses nuageuses liées aux caractères des précipitations que nous enregistrons.
Nous avons cherché à déterminer l'impact de ces changements climatiques sur l'érosivité en utilisant l'indice de Wischmeier que nous avons comparé aux résultats de Kayoya (1990), Gaciyubwenge et Karikurubu (1992) et Simbakwira (1995) dont Rishirumuhirwa (1997) a tiré une carte d'érosivité du Burundi. Nous avons constaté une nette augmentation de cet indice d'au moins 30 % . Cela signifie que les risques d'érosion hydrique ont augmenté dans les mêmes proportions et que des efforts plus importants devront être consacrés à la lutte anti-érosive si l'on veut maintenir la productivité des terres tout n gérant au mieux les ressources en eaux.
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