Défis et perspectives de l' élevage bovin en stabulation permanente dans la commune Makebuko
Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire | Bibliothèque Centrale | 636.2 NDA. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000154721 | |
Memoire | Bibliothèque du Campus Zege | 636.2.NDA.I (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000500993 |
Mémoire présenté et défendu publiquement en vue d' obtention du grade d' Ingénieur industriel
Résumé
L'élevage contribue à la réduction de la pauvreté et les problèmes liés à l'exigüité des terres que connait notre pays en général et notre zone d'étude en particulier. Cependant, l'élevage constitue une source de revenu dans les ménages et de fertilisants des terres en dégradation progressive.
Toutefois, cet élevage n'est rentable que s'il es pratiqué sur base des techniques et règles bien précises qu guide les éleveurs à mieux exercer leur métier afin d'augmenter les production tant agricoles que pastorales.
C'est pour cela que nous avons mené une étude sur les défis et perspectives de l'élevage bovin en stabulation permanente dans la commune makebuko.
Nous avons trouvé que l'élevage des bovins dans la zone d'étude est pratiqué par les personnes âgées e de faible niveau de formation qui orientent leur métier dans la production du fumier (80 %) en ignorant d'autres productions animales.
Les résultats trouvés montrent que seules deux races sont élevées dans les exploitations enquêtés (ankolé : 46%. Frisonne : 33 %). Aussi, les résultats trouvés au cours de notre travail témoignent que l'alimentation, le logement et la santé ne sont pas bien suivis, ce qui induit de faibles productions dans la zone d'étude.
Quant à l'alimentation, 45 % des exploitants ne donnent que du fourrage aux animaux alors que 16 % donnent en plus, des sous produits agro-industriels et artisanaux.
Pourtant, l'état des fourrages distribués n'est pas bon : 57 % des exploitants donnent ou fourrage lignifié en entièreté.
Du logement, nus avons rencontrés 20 % des exploitants qui gardent les vaches dans les maisons d'habitation. Même ceux qui disposent des étables ne respectent pas les normes recommandées pour l'élevage intensif. Dans 72 exploitations, 56 % des étables disposent d'aire d'exercice tandis que 13 % des étables sont équipés de mangeoires, abreuvoirs et blocs à lécher.
La santé des animaux n'est pas suivi au quotidien du fait que 10 % ne donnent aucun soins aux animaux et 23 % ne pratique jamais la pulvérisation à l'acaricide ; ce qui justifie la fréquence de la theilériose dans la zone d'étude (49 % des cas sont enregistrés en 2011).
A la lumière des résultats trouvé, nous recommandons à la population et aux services chargés de l'élevage de se mettre ensemble pour établir les priorités pouvant moderniser l'élevage. Parmi ces recommandations, nous mettons un accent particulier sur la création des associations des éleveurs renforcée par la formation. Information et échange d'expériences entre eux et les techniciens de terrains ; les détails sont dans le dernier chapitre du présent travail.
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