Dysfonction érectile chez les hommes diabétiques
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura) Physical details: XVI-104 f. 30 cm.
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Diabète
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Homme
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Dysfonctionnement érectile
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Clinique
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Aspect
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Dysfonctionnement érectile
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Thérapeutique
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Dysfonctionnement érectile
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Mémoire
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Memoire
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Bibliothèque Centrale | 616.379-008.64 YAM. (Browse shelf) | 1 | Not for loan | 5010000150594 |
Thèse et soutenue publiquement en vue de l'obtention du grade de docteur en Médecine
Résumé
C'est une étude prospective réalisée au Centre Hospitalo-universitaire de KAMENGE, à l'hôpital Prince Régent Charles et à l'Hôpital Militaire du 1er Mars 2011 au 1er Mars 2012.
Les objectifs de ce travail étaient la prévalence de la DE chez les diabétiques en milieu hospitalier; d'en déterminer la prévalence, l'existence ou non d'une différence significative de la DE entre les diabétiques et les non-diabétiques; de décrire les caractéristiques cliniques de la DE et des diabétiques qui en portent et apprécier l'évolution de la DE sous traitement.
Nous avons examiné la relation entre la DE et le diabète chez 100 hommes diabétiques (de 20 ans et plus) hospitalisés dans les hôpitaux ci-haut cités et évalué à partir de l'indice internationale de la fonction érectile en les comparant aux 100 autres non-diabétiques hospitalisés dans les mêmes hôpitaux. Parmi les 100 diabétiques, 84% rapportaient une DE alors que parmi les 100 non-diabétiques, 18% seulement étaient touchés. Chez les diabétiques, la fréquence de la DE augmentait avec l'âge, de 33,33% chez les diabétiques âgés de 20-29 ans jusqu'à 100% chez les diabétiques âgés de 70 ans et plus (chez les non diabétiques de 0% à 45,45% dans les mêmes classes d'âge).
La DE était plus fréquente chez les diabétiques et non-diabétiques présentant un niveau d'étude plus bas et ceux avec HTA. Chez les diabétiques, 64,29% présentaient une forme sévére, 26,19% une forme modérée, 9,52% une forme légère (chez les non-diabétiques, 16,67%, 33,33%, 50% dans les mêmes formes) et la sévérité augmentait avec l'âge, la durée du diabète. Les diabétiques qui présentaient une DE avaient un diabète plus ancien (53,85% de 0-5 ans à 100% de 15 ans et plus) et présentait souvent des complications du diabète (neuropathies, macroangiopahie). La fréquence de la DE ne différait pas selon les types du diabète (76% pou le type et 86,67% pour le type II).
Chez les diabétiques, la DE était associée à une baisse de la libido dans 72,62% et des troubles de l'éjaculation dans 66,67% (Chez les non-diabétiques 72,22% et 66,67%). L'évolution était défavorable si l'âge était avancé ou si la DE était sévère ou très ancienne chez les diabétiques comme chez les non-diabétiques. Elle était également défavorable si le traitement avait été fait par yohimbine (50%). comparativement au sildénafil (78,78%) chez diabétiques, contrairement aux non-diabétiques où c'est la yohimbine qui a été plus efficace.
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