Surveillance épidémiologique de la rougeole au Burundi
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura) Physical details: VII-71 f. 30 cm. Year: 2006Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Thèse présentée et soutenue publiquement en vue e l' obtention du grade de docteur en Médecine
Notre travail est une étude rétrospective sur trois ans et porte sur 261 dossiers d'enfants suspects cliniquement de rougeole dont les échantillons de sérum ont été analysés au laboratoire de sérologie de l'INSP.
Nos objectifs étaient de rappeler les caractéristiques cliniques de la rougeole, d'établir la situation épidémiologique au Burundi, de déterminer les foyers endémo épidémiques et d'évaluer l'efficacité de la deuxième dose de vaccin.
Les tranches d'âge les plus concernées sont de trois à six ans et de six à quinze ans correspondant respectivement à l'âge préscolaire et scolaire avec une moyenne d'âge de 5.3 ans.
Parmi les cas suspects cliniquement de rougeole, nous avons trouvé 2,68% de cas positifs pour la rougeole, 20,31% positifs pour la rubéole et 77,01% représentant d'autres maladies éruptives.
L'influence saisonnière dans la transmission de la rougeole et d'autres maladies éruptives est réelle car on observe une nette prédominance de ces maladies pendant la saison sèche.
Les signes cliniques ne sont pas spécifiques à la rougeole ce qui rend le diagnostic difficile. Cependant, le diagnostic de la rougeole est essentiellement clinique ; la biologie est rarement utile et si la confirmation du diagnostic s'avère nécessaire, on fait recours à la sérologie.
L'hospitalisation pour la rougeole est rare; elles s'observe seulement dans 8,43% des cas ses complications sont devenues rares avec l'usage des antibiotiques.
Le meilleur traitement de la rougeole et la meilleure façon de l'éradiquer consiste en sa prévention par la vaccination anti-rougeoleuse dont la couverture reste malheureusement insuffisante (80.53%) et la deuxième dose de vaccin anti-rougeoleux très négligée (19.47%).
Le taux de déperdition des échantillons de sérum est relativement élevé (6.13%) du fait des mauvaises conditions de prélèvement et de la chaîne de froid inadéquate.
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