Etude des connaissances, attitudes et pratiques en matière du VIH/SIDA chez les détenus de la prison centrale de Gitega
Published by : Université du Burundi, Faculté de Médecine (Bujumbura) Physical details: XIV-79 f. 29 cm. Year: 2011Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Bibliothèque Centrale | 616.008.6 NIY. (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000426330 |
La présente étude a été réalisée dans la prison centrale de Gitega sur un échantillon de 154 détenus soit un dixième de la population carcérale.
Il s'agit d'une étude descriptive effectuée du 04 au 22 janvier 2010 sur les connaissances, attitudes et pratiques des détenus en matière du VIH/SIDA.
Notre travail souligne la précarité des conditions de vie des détenus, ce qui constitue un obstacle majeur à la prévention du VIH/SIDA. Il ressort également de l'étude que les détenus ont de bonnes connaissances en ce qui concerne les modes de contamination et de prévention (surtout les femmes).
En effet, 89,33% des détenus savent que le moustique responsable du paludisme ne peut pas transmettre le VIH ; 90,26% désavouent la protection contre VIH de la pilule qui protège contre la grossesse ; 94,81% affirment qu'un séropositif au VIH n'est pas physiquement reconnaissable et 100% de nos enquêtes croient au dépistage comme test de séropositivité au VIH.
Néanmoins, des défis énormes restent à relever quand on est devant une population qui pense encore que le préservatif assure une protection totale contre le VIH (53,25%), 35,71% de nos enquêtés disent qu'une mère enceinte contaminée par le VIH ne peut pas le transmettre à son enfant ; 44,08% sont convaincus que les médicaments efficaces contre le VIH/SIDA sont disponibles ces détenus se montent suffisamment tolérants et compatissants à l'égard de leur collègues séropositifs au VIH/SIDA.
Toutefois, des lacunes ont été relevées (surtout pour les hommes) en ce qui concerne la transmission et la prévention de cette pandémie.
Malgré leur niveau de connaissance relativement satisfaisant en matière de VIH/SIDA, certains détenus se donnent encore à des pratiques à risque comme le vagabondage sexuel et la consommation de drogues et/ou des boissons très alcoolisées.
Les détenus de la prison centrale de Gitega disposent des sources d'information en suffisance sur le VIH/SIDA dominées par la radio qu'il faudrait complèter par la télévision selon les préférences de ces prisonniers.
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