Contribution à l'étude floristique, phytosociologique et ethnobotanique du parc national de la Ruvubu (Rive droite I)
Published by : UNiversité du Burundi, Institut de pédagogie Appliquée, département de biologie (Bujumbura) Physical details: VII-79 f. 30 cm.Item type | Current location | Call number | Copy number | Status | Date due | Barcode |
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Memoire | Bibliothèque Centrale | 582. GIF.C (Browse shelf) | 1 | Not For Loan | 5010000424664 |
Le présent travail a porté sur l'étude floristique, phytosociologique et ethnobotanique du Parc National de la Ruvubu (rive droit I). L'étude a utilisé 31 relevés phytosociologiques effectués dans des savanes herbeuses et arbustives, dans les galeries forestières et marais. C'est quatre-vingts espèces de plantes vasculaires réparties en 149 genres, 68 familles et 3 classes ont été inventoriées. La classe des Magnoliopsida était la plus riche et comprenait 144 espèces, 130 genres et 53 familles, celle des Liliopsida comprenait 32 espèces réparties en 15 genres et 11 familles, tandis que celle des Filicopsida était composée de 4 espèces réparties en 4 genres et 4 familles. Les familles composées de 15 espèces et plus étaient celles des Asteraceae, Fabaceae et Poaceae. Le type morphologique "herbe" dominait sur les autres types, la forme biologique "phanérophyte" était la mieux représentée et les espèces soudano-zambiéziennes dominaient la flore. L'étude phytosociologique basée sur 31 relevés a montré l'absence d'espèces constantes à cause de l'hétérogénéité du milieu et 3 groupes écologiques ont été distingués : le groupe dominé par Panicum maximum, Protea madiensis, Entada obyssinica, Lannaea edults, Hymenocardia acida et Indigofera rynchocarpa, le groupe à Loudetia simplex, Hymenocardia acida, Psorospermum febrifugum, Xyris capensis, Protea incidiensis, Parinari curatellifolia et Gnidia laraussiana et le groupe à Hyparrhenia diplandra, Afromomum sangineum, Mariscus sumatrensis, Magnistipula butayei et Syzyfium cordatum avec parfois des groupements importants de Panicum phragmistodes ou de Cyperus papyrus. L'étude ethnobotanique nous a montré que les feuilles étaient surtout utilisées en médecine traditionnelle humaine et vétérinaire, les fruits, les tubercules, les fleurs et les bulbilles de certaines plantes étaient comestibles. On y a également recensé des plantes fourragères, des plantes utilisées dans l'artisanat, dans la fabrication d'ustensiles ménagers, dans la construction de maison et d'enclos, dans l'hygiène des pots, des dents et des habits, dans la pêche et le piégeage d'animaux ainsi que dans les rites traditionnels, en apiculture, en agriculture et comme source d'énergie.
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